L’incinération a concerné 8 tonnes de cannabis d’une valeur de 430 millions de FCFA et 5 tonnes de produits et médicaments contrefaits et frauduleux, de d’une valeur estimative à 1,2 milliards de francs FCFA, du coc (2kg493), 106 doses de Crack, 81 doses, plus de 5000 comprimés Tramadol et des quantités importantes de cigarette et d’alcool.Dans le cadre de la lutte contre les produits stupéfiants et psychotropes et assimilés, I ‘Office Central des Stupéfiants conformément à ses missions a procédé le mercredi 18 novembre 2020 dans la commune de Dio à l’incinération des produits stupéfiants et psychotropes saisis par ses unités et ceux de la police de la Gendarmerie et de la MINUSMA. Conformément à l’autorisation N°2367/C/PR- CVI du 16 novembre 2020 du Procureur près du TGI de la C.VI du District de Bamako, chargé du Pôle Judiciaire Spécialisé, la présente incinération a été effectuée dans la Commune de Dio Cercle de Kati sous la direction du Parquet spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic illicite des drogues et la criminalité organisée, représenté par le substitut du Procureur, Ibrahima Abdoulaye Sissoko et du Directeur de l’Office Central des Stupéfiants, le Magistrat Colonel Adama Tounkara. C’était en présence des représentants de la Police, de la Gendarmerie, des services Douane, de la Santé et de l’Environnement, du Maire de Dio, Daouda Kané de Mamadou Yattassaye, répresentant des organisations de la société civile et la presse. Organisé depuis cinq années, l’objectif de cette opération selon le directeur de l’OCS, le Magistrat Colonel Adama Tounkara est de dissiper toutes les doutes sur l’utilisation de ces produits nocifs saisis et sensibiliser les populations sur leurs dangers sur la société.
Ladite incinération a concerné 8 tonnes de cannabis d’une valeur de 430 millions de FCFA et 5 tonnes de produits et médicaments contrefaits et frauduleux, de d’une valeur estimative à 1,2 milliards de francs FCFA, du coc (2kg493), 106 doses de Crack, 81 doses, plus de 5000 comprimés Tramadol et des quantités importantes de cigarette et d’alcool. Dans son intervention, le directeur de l’Office Central des Stupéfiants a mis l’accent sur les efforts consentis, les difficultés, la collaboration et une synergie d’action pour relever les défis. Pour sa part, le substitut du Procureur du Pôle Spécialisée, Ibrahima Abdoulaye Sissoko s’est appesanti sur les dispositions de la loi en ses articles 99 et 138 qui définissent les sanctions pénales encourus par les contrevenants. Il a rassuré que la loi est intraitable à l’endroit des auteurs et complices des principes des textes législatifs en matière de commerce, transports des produits Stupéfiants (drogues, chanvre indien, Cannabis etc…) Le maire Daouda Kané s’est réjoui du choix de sa commune pour enrayer ce fléau de la société, d’où ce soutien à l’action. Mamadou Yattassaye de la société civile a invité à une moralisation des acteurs et une conjugaison des efforts pour venir à bout de ce mal qui touchent en majorité toutes les couches de la société. Les questions et test de contrôle sur les produits ont permis aux acteurs de médias de s’imprégner de certaines réalités sur le fléau qui menacent notre société et les actions entreprises par l’OCS et ses structures partenaires pour en venir à bout. La sécurisation du convoi a été assurée par un convoi, de la police, la gendarmerie, un véhicule incendie de la protection civile. Alassane Cissé |