Le lancement du « Festi Hip Hop Rappou Dogo kun » a servi de tribune à l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux de révéler qu’ « il y a des juridictions qui ont un budget de fonctionnement de 30.000 FCFA par mois’ au Mali.Par Icimali.com Certes «la justice est très importante dans la marche de tout Etat », mais les entraves liées à son accès, selon le ministre Coulibaly, sont « d’ordre psychologique, du fait que la justice fait peur et que certains juges se croient au-dessus des justiciables », d’ordre économique à cause de « la pauvreté de certains », qui « fait qu’ils ne peuvent pas prendre en charge une assistance judiciaire ». Enfin, elles sont liées à « la lenteur excessive qu’il faut corriger ».
Source du crime Selon l’ancien ministre de la Justice, «le sentiment d’impunité est la source nourricière de crime ». Ainsi a-t-il préconisé qu’il « faut engager et réussir la lutte contre l’impunité » et trouver le mécanisme nécessaire pour plus de « sérénité dans l’archivage des dossiers.icimali.com
Soustraire les juges du besoin « Il faut mettre le juge à l’abris du besoin », a conseillé l’ex-ministre d’IBK, à travers l’amélioration de condition de vie et de travail des acteurs de la justice. « Il y a des juridictions qui ont un budget de fonctionnement de 30.000 FCFA par mois. On ne le sait pas, on ne le dit pas », a révélé Malick Coulibaly. icimali.com Selon lui, en longueur de journée, « des magistrats sont tenus de mettre la main dans la poche pour assurer le transfèrement des détenus ». icimali.com
Les récidives A en croire l’ancien ministre de la Justice, « quand un détenu est libéré, il n’y a aucun fonds pour assurer son acheminement. C’est pour cela que certains, au sortir de la prison, parce que ne disposant pas de moyens de rallier leur famille, vont commettre un crime et retourne en détention ». DACK/Icimali.com |