Pour ne pas compromettre les chances de la levée des sanctions de la CEDEAO/UEMOA qui pèsent sur le Mali, Me Mamadou Ismaël Konaté conseille de prévenir « le pourfendeur public national de la fermer ».
Tous les regards sont tournés vers Accra où se tiendra le 3 juillet 2022 le Sommet de Chefs d’Etats de la CEDEAO. Parmi les dossiers brûlants sur la table depuis quelques, celui du Mali est un cas. Mais, le Mali est à un doigt de mettre un terme au bras de fer qui l’oppose à l’organisation sous régionale.
En effet, tout se réalise à la vitesse de la croisière avec « la mise en place d’un mécanisme de dialogue pour rapprocher les positions entre le Mali et la CEDEAO, la facilitation sollicitée auprès du Président togolais pour la recherche d’un accord politique auprès de ses pairs en soutien aux efforts du Médiateur Goodluck Jonathan, la promulgation de la loi électorale, la prise d’importants décrets relatifs à la durée de la transition et la mise en place du comité chargé de la rédaction d’une nouvelle constitution ».
Ces actions menées en un temps record sont couronnées par la publication du chronogramme électoral et la nomination des membres du comité de rédaction de la constitution.
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De quoi réjouir le Médiateur de l’institution sous-régionale pour le Mali, Goodluck Jonathan, qui a salué les efforts des autorités de la Transition et rassuré de la levée des sanctions infligées depuis le 9 janvier dernier.
Pour que les chances du Mali ne soient réduites à néant par certains acteurs de la Transition, tels des propagandistes qui ne voient en les sanctions qu’une occasion de s’accrocher à leurs fauteuils, l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Mamadou Ismaël Konaté alerte, en ces termes, via un tweet : « Le 1er qui l’ouvrira pour dire la moindre niaiserie à l’encontre de la CEDEAO/UEMOA ou de l’un quelconque des Chefs d’Etats composant ces organisations aura la langue coupée. Prévenez le pourfendeur public national de la fermer jusqu’au 03/07/2022 minuit. »
Comme l’indiquent certains sondages, la majorité des Maliens sont favorables à la levée desdites sanctions.
Les efforts des autorités de la Transition pour la sortie de la crise économique et financière, due auxdites sanctions, sont à saluer.
Cyril Roc DACK/ Icimali.com