Lançant les épreuves du Baccalauréat général de cette année 2022, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a demandé aux candidats d’« éviter tout acte répréhensible, pas de fraudes, pas de tentatives de fraudes ». « On veut maintenant gouverner par l’exemple, c’est-à-dire tout ce qui se fait doit être exemplaire », a-t-il déclaré.
Ils sont au total 192000 candidats dont 38% de filles, répartis entre 424 centres d’examens de la vingtaine d’académies, à prendre part au Baccalauréat session 2022. Dans son message à l’occasion du lancement, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a fait comprendre aux candidats, en tant que parent et président d’institution, que tout l’espoir de la Nation repose sur eux. « Les ministres sont partout dans le pays, dans toutes les régions du pays, c’est un message fort que le gouvernement est en train de passer parce que cela fait des années que les Maliens perdaient espoir », a souligné le Chef du Gouvernement. Selon lequel « aujourd’hui, l’espoir est en train de revenir ».
Le Premier ministre, dans ses conseils, a demandé aux candidats d’« éviter tout acte répréhensible, pas de fraudes, pas de tentatives de fraudes, parce que tous ceux qui ont été impliqués dans ça dans les examens passés (DEF, BT) sont dans les mains de la justice ». « On veut que les examens de cette année soient exemplaires. Évitez qu’on vous dise qu’il y la fraude. On veut maintenant gouverner par l’exemple, c’est-à-dire tout ce qui se fait doit être exemplaire. Faites en sorte que vous sortiez des examens avec honneurs et dignité. Nous souhaitons que les meilleurs gagnent, l’avenir de la Nation, c’est vous », a conseillé le Premier ministre.
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Selon le PM Maïga, le souci commun de toutes les institutions principales qui gèrent la transition aujourd’hui est « la réussite des examens ». « Il faut que la refondation du Mali, dont nous parlons tous, soit bien assise pour une école qui marche. Tout ce que nous sommes en train de faire, la sécurité, les réformes, les élections, vont revenir à l’école. L’école et la justice, c’est comme le sang qui circule dans l’organisme. Sans une bonne école, il n’y pas de pays. Pour qu’un pays soit en bonne santé, il faut qu’il ait une bonne école, des dirigeants exemplaires », a-t-il explicité.
La ministre Ousmane Dédéou Sidibé de l’Education Nationale a, pour sa part, fait comprendre que l’administration scolaire et tous ses partenaires se sont donné la main pour « épauler le département ». « A l’heure où je parle, rien d’anormale n’a été signalé, nous sommes mobilisés depuis, sur la vingtaine d’académies tout est au point, du confidentiel aux matériels didactiques », a-t-elle rassuré. Sans oublier le nombre de surveillants au complet, à raison de deux par salle de 25 candidats.
Au sujet d’éventuelle fuite de sujets, la ministre Sidibé a indiqué que le dispositif reste le même comme celui du DEF, sauf que comme à chaque fois que l’homme est perfectible et que le « système est aussi perfectible », les acteurs impliqués ont « tenu compte des imperfections ou des irrégularités » au niveau de l’organisation du DEF pour améliorer le BAC. « Beaucoup d’innovations ont été faites pour que les résultats soient ceux des efforts des jeunes et non des résultats issus de la fraude, des faux sujets ou de la fuite des sujets », a fait croire la ministre Ousmane Dédéou Sidibé.
Bonne chance aux candidats.
Cyril Roc DACK/ Icimali.com