Le prix de toutes les denrées alimentaires de première nécessité ont augmenté au Mali. Celui de sucre est singulièrement passé de 600 FCFA à 800 FCFA, voire 850 FCFA à certains endroits. Pour la population, le Gouvernement et la Direction Générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) restent complices.
Namory Sow, commerçant : « L’augmentation du prix n’est pas de notre volonté »
Plus de deux semaines, le prix du sucre a pris de l’échelle dans tous les marchés. La faute est non seulement au niveau des commerçants mais aussi du gouvernement. Au début, les gens avaient compris que c’était l’embargo mais avec le temps les gens commencent à être au courant de la réalité.
Mahamoude Coulibaly, enseignants à la retraite : « Le sucre est un aliment indispensable pour les Maliens »
Au Mali, chaque famille peut consommer au moins un demi kilo de sucre, que ce soit pour la bouillie, le Lipton, le thé ou autres. Vraiment, l’augmentation n’est pas une bonne chose. Certes. Mais le gouvernement ne subventionne pas le sucre. Les commerçants doivent donc revoir leur prix pour que tout le monde puisse consommer.
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Hawa Sissoko : « Où est la DGCC ? »
La première structure à interpeller et qui doit intervenir est la DGCC. Où est la DGCC, pourquoi ne fixe-t-elle pas un prix uniforme, que tous les commerçants doivent respecter de forces ? C’est inexplicable et inacceptable que le prix du sucre augmente d’une telle manière vertigineuse. Une telle situation est vraiment difficile à comprendre.
Ouleymatou Niamoye Niangaly, commerçant détaillant : « Nous ne faisons qu’obéir au prix grossiste »
Nous sommes des commerçants détaillants, qui ne faisons que respecter le prix. Le sac nous est livré entre 37000 FCFA à 40000 FCFA. Nous devons vendre le kilo à 800 ou 850 FCFA pour en retour avoir de bénéfices. La situation nous dépasse en tant que revendeur.
Propos recueillis par Hawa Traoré