Le président d’honneur de l’ADP MALIBA est sorti du silence. Une façon d’interpeller les autorités de la transition, bien que soutien de l’actuel régime.
L’homme d’affaires s’est exprimé à l’occasion du nouvel an. Une revue des défis du Mali qui indiquent qu’il entend être au cœur de l’actualité de son pays et pourquoi pas se présenter à la présidentielle.
Troisième de Koulouba 2018, celui qui fut élu député dans la ville historique de Kayes en 2020 a suivi cette tradition qu’il applique chaque début d’année : le discours du nouvel an. Bien avant, la dernière parution de la presse écrite à savoir MALI PLUME avait estimé qu’en tant que favori de ce scrutin prévu dans 13 mois, il peinait à s’assumer. La rédaction du confrère avait donc parié sur le mauvais cheval.
Force militaire conjointe
Saluant les FAMAS pour les actions posées contre le joug terroriste, Aliou Boubacar Diallo a sa posologie en la matière. Abordant à sa manière le » décès » du G5 Sahel sans citer l’entité que le Mali a déposé en Mai dernier, il a appelé les pays de notre sphère géographique à aller en synergie afin de créer une force armée commune. Une façon de partir en rangs soudés contre le terrorisme qui continue de sévir.
Aliou Boubacar Diallo prône l’Union des forces de défense afin d’être mieux avisé et réactif dans un contexte de guerre asymétrique. Une force spéciale qui sera assise sur les pays voisins confrontés aux mêmes problèmes sécuritaires. Ce qui permettrait de renforcer la formation, l’encadrement et l’équipement de l’armée malienne.
Bannir la fraude électorale
Après adoption de la loi électorale en 2022, cette année qui débute sera celle des élections générales au Mali jusqu’à la Présidentielle de Mars 2024. Ainsi, honorable Diallo a invité chacun à bannir les fraudes du fait que le mal du pays soit né de conflits post-électoraux. Aliou Boubacar Diallo fera cas de 2018 où il fut victime avec la médaille de bronze alors qu’il était le choix de l’alternance.
Celui qui a eu les suffrages de Kayes aux dernières législatives du fait d’une popularité sans précédent à travers le Mali, a mis en avant les cas de la commune 5 à Bamako et la région de Sikasso. La première circonscription qui est d’ailleurs son fief naturel politique fut éliminée en faveur de celui qui deviendra le président de l’Assemblée Nationale le plus contesté du pays en 2020. Pour Sikasso, la liste était conduite par la présidente des femmes Mme Diallo Mariam Camara qui après avoir mené le jeu, verra les résultats tripatouillés par la cour constitutionnelle.
Des rappels à l’endroit de la transition qui a mis en place l’organe électoral dans un contexte de manque de consensus car c’est un tirage qui avait départagé la constitution de l’organe directeur. Une interpellation que toutes les parties concernées, doivent prendre en compte sans avoir des oreilles de sourd.
Le Mali profond malgré tout
Le boss de l’ADP MALIBA a fait cas d’un pacte social qui est en phase avec son appui au pays profond via sa solidarité constante pour l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes à travers ses actions et œuvres caritatives.
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« Avec la Fondation Maliba, nous poursuivons la réalisation de forages d’eau, des actions de reboisement, de don de moulins et de formation des femmes aux techniques de fabrication et commercialisation de savon et des produits d’entretien leur permettant de générer des revenus. Nous poursuivons également la distribution de vivres, le pavage des rues pour l’amélioration du cadre de vie dans nos cités », indique celui qu’on surnomme ABD.
Liste à laquelle nous avons la construction de classes, l’octroi de bourses d’études pour la formation des jeunes et à la réduction du chômage ainsi que la sortie sous terre des centres de soins, en aidant les hôpitaux dans les besoins les plus urgents… Ce discours du nouvel an lui a permis de faire un rappel au peuple : » ces actions sont menées sur fonds personnels sans aucune participation de l’Etat ».
Vu que le speech a été diffusé sur Africable TV, Renouveau TV et même Cherifla, beaucoup d’observateurs pensent que la figure originelle de la mine Wassoul’Or prépare l’opinion à son retour en politique au lendemain des législatives pour faire face à une chose : le fauteuil du palais de Koulouba.
tOC/
Idrissa KEITA
Le Soft
