De son côté le président de la CODEM Housseyni Amion Guindo apporte son soutien à l’imam, il condamne et qualifie l’acte d’atteinte grave aux libertés fondamentales consacrées par la Constitution de notre pays. « J’ai appris avec stupeur, l’agression du cortège de l'imam Mahmoud DICKO cet après-midi à son retour de l'Arabie Saoudite, où il venait d'honorer le Mali à travers des responsabilités confiées à lui par la Oumma Islamique, en raison notamment de sa brillante nomination comme membre de base permanent de la Ligue Islamique Mondiale » dixit Poulo.
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Mahmoud Dicko : Un imam dans le collimateur ?

A la suite de la décision du président de la transition de faire désormais de la journée du 14 janvier un jour chômé et payé sur toute l’étendue du territoire en guise de la grande mobilisation des patriotes et les amis du Mali contre les sanctions imposées contre le Mali, les festivités étaient organisées partout au Mali. Cependant, après son voyage en Arabie Saoudite où il a été élu membre permanent du bureau de la ligue islamique mondiale et aussi membre du bureau des Ulémas, Mahmoud Dicko a signé son retour le même jour de la commémoration de la souveraineté retrouvée.

Alors que les uns  étaient concentrés sur les festivités de la journée dédiée à la souveraineté retrouvée comme il a été décidé par le président de transition, le colonel Assimi Goita lors du conseil des ministres du 11 janvier dernier en souvenir de la grande mobilisation des Maliens de l’intérieur, de la diaspora et les amis du Mali le 14 janvier 2022 pour dénoncer les sanctions illégitimes, illégales et inhumaines imposées par la Cedeao et l’Uemao contre le Mali , les autres se mobilisaient pour accueillir l’imam, le N°1 de la CMAS, chose qui a mal tourné pour les manifestants qui ont été dispersés par les forces de l’ordre par des gaz lacrymogènes.

Mécontents de la manière d’agir des forces de l’ordre sur les manifestants, le Bureau national de la CMAS et le président de la CODEM (Poulo) ont chacun lancé un communiqué au lendemain des faits pour dénoncer l’acte.

Selon le communiqué, « suite aux distinctions de l’imam en Arabie Saoudite, ses amis, sympathisants et collaborateurs ont décidé d’aller l’accueillir pour magnifier l’honneur qui a été fait aux Musulmans du Mali et de l’Afrique par cet acte. Arrivés à l’aéroport, nous avons été d’abord surpris par l’important dispositif sécuritaire (Garde nationale et police) déployé pour le maintien de l’ordre. Nous, les responsables, avons directement demandé à nos partisans de respecter les consignes sécuritaires. Chose qui a été faite. Malgré cela, nous avons été surpris de l’agression du convoi de l’imam par des Jets de gaz lacrymogène », a indiqué le communiqué.

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Par ce fait, la CMAS condamne et exhorte la justice malienne et le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile pour faire la lumière sur cette agression de leur parrain et situer les responsabilités.

De son côté le président de la CODEM Housseyni Amion Guindo apporte son soutien à l’imam, il condamne et qualifie l’acte d’atteinte grave aux libertés fondamentales consacrées par la Constitution de notre pays. « J’ai appris avec stupeur, l’agression du cortège de l’imam Mahmoud DICKO cet après-midi à son retour de l’Arabie Saoudite, où il venait d’honorer le Mali à travers des responsabilités confiées à lui par la Oumma Islamique, en raison notamment de sa brillante nomination comme membre de base permanent de la Ligue Islamique Mondiale » dixit Poulo.

Par ailleurs, le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) regrette l’incident qui est arrivé sur le cortège de Cheick Mahmoud Dicko de retour de l’Aéroport International Modibo Keita de Bamako Sénou le Samedi 14 Janvier 2023.

Le CDM déplore que la cause dudit incident ne soit autre que le refus d’obtempérer aux règles des Autorités qui respectueusement étaient chargées d’escorter et de sécuriser le Convoi. Le CDM appelle tous les Citoyens á la discipline et au respect des règles de la circulation.

Que chacun sache que nul n’est et ne sera au-dessus de la loi, force doit rester á la Loi, à l’égalité devant les instructions préétablies par les Autorités de la Transition du Mali.

Oumar Sawadogo

Source: Le Soft

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