Une étape majeure dans l’intégration régionale au sein de la Confédération des États du Sahel (AES) a été franchie ce vendredi 22 novembre. Le Général d’armée Assimi Goïta, Président de la Transition et de la Confédération AES, a reçu en audience les ministres en charge de la Sécurité des trois pays membres – le Mali, le Niger et le Burkina Faso. L’objectif central de cette rencontre : valider les nouveaux documents harmonisés de voyage et d’identité pour les populations de l’espace AES.
À l’issue des travaux, le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État et Ministre de l’Intérieur du Niger, a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées. Accompagné de ses homologues Mahamadou Sana, Commissaire divisionnaire de Police et Ministre de la Sécurité du Burkina Faso, et du Général de Division Daoud Aly Mohammedine, Ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile, il a salué le travail des experts de l’AES. Ces derniers, mobilisés depuis octobre, ont permis de finaliser des documents clés qui seront soumis à l’approbation des chefs d’État.
« Nous avons travaillé dans une bonne ambiance et validé des documents qui simplifieront la vie des populations », a affirmé le ministre nigérien. Ces nouveaux outils administratifs visent à faciliter les déplacements, à renforcer l’intégration économique et à répondre aux attentes des citoyens des trois pays.
Un projet ambitieux pour une meilleure mobilité
Parmi les mesures phares, le passeport burkinabé en cours d’utilisation a été retenu comme modèle unique pour les trois États, tandis que la carte biométrique nationale malienne deviendra la norme dans tout l’espace AES. Ces documents modernisés seront conçus pour répondre aux exigences de sécurité internationale tout en restant accessibles aux populations.
Le Président Assimi Goïta a insisté sur l’urgence de mettre ces outils à disposition dès que possible, soulignant l’importance de ce projet pour la mobilité et l’intégration régionale. Les documents sont bien plus que de simples pièces administratives, « ils symbolisent notre volonté commune d’avancer ensemble ».
Une coopération renforcée
Les ministres présents ont unanimement salué le travail des experts de l’AES, tout en réaffirmant leur engagement à poursuivre les efforts. Ce projet, qui s’inscrit dans un plan d’action prévu jusqu’en 2025, devrait non seulement simplifier les démarches administratives mais également poser les bases d’une coopération renforcée entre les trois pays.
En conclusion, l’initiative marque un tournant dans la dynamique régionale de l’AES, en offrant aux populations un avenir où mobilité et intégration ne seront plus des obstacles mais des moteurs de développement.
Cyril Roc DACK / Icimali.com