L’éducation pour tous est un droit constitutionnel glané par tous les gouvernements soucieux. Parmi ceux qui se sont succédés à la tête du ministère de l’éducation nationale, Abinou Témé semble être celui qui a des réels couacs. Il est aujourd’hui un handicap pour l’éducation malienne.
Depuis sa nomination à aujourd’hui, l’actuel ministre de l’éducation ne fait que poser des actes qui détruisent l’éducation nationale. Est ce fait à dessein afin de ternir l’image du président de la République ? On ne saura le dire mais la crise au sein de l’éducation nationale s’aggrave de jour en jour et ce ne sont pas les élèves du lycée de Niamana qui diront le contraire.
Malgré le grand retard que le département a accusé pour orienter les admis du Def, force est de constater qu’elle a été catastrophique. Les orientés au lycée public de Niamana sont toujours privés des cours pour faute de classe. Le constat est patent à notre passage, on pouvait apercevoir des nouvelles classes toutes finies mais fermées à clef. Les enseignants et les élèves présents très enthousiasmés pour commencer les cours n’avaient pas d’autres choix que de prendre leur mal en patience.
Qu’est ce qui explique cette situation ? Il ressort que l’entreprise de construction (Anta construction) n’a pas remis les clefs parce qu’elle a des impayées. Cette situation nous amène à poser des questions à savoir ; comment peut-on orienter des élèves dans un établissement qui n’a pas de classe ? Qui se moque des parents de ses élèves ?
Au regard de cette situation, Il est urgent que le ministre AbinouTémé se réveille de son sommeil pour mettre ses pauvres élèves dans leurs leur droit constitutionnel, qui est l’éducation pour tous. Mais malheureusement, un cadre de l’éducation nationale dira que, l’actuel ministre ne contrôle pas la situation et est incapable de gérer l’un des plus petits des dossiers qui est l’orientation. Selon ce dernier, après le temps de retard accusé à orienter les élèves, il devrait normalement pas avoir de problème ce problème ne devrait pas avoir lieu.
Toutefois, l’attitude du ministre Témé dans cette affaire prouve son mépris et l’abandon vis-à vis des pauvres ; parce que, c’est les fils des pauvres qui sont orientés dans les établissements publics. La gestion discriminatoire de cette affaire donne raison à ce qui pense que, Abinou Témé est un ministre de seconde main.
Le premier ministre et le président de la République doivent s’impliquer pour le démarrage des cours des 10ème de cet établissement public (Namana, Académie de Kati).
Source: La Sirène