Derrière l’étiquette de « dictateur » que d’aucuns collent au feu Président Moussa Traoré, M. Oumar Koné se demande s’il n’y a pas autre dessein. « Il faut chercher la vérité et briser les préjugés. Il faut que le citoyen détienne la réalité du pays », a-t-il fait savoir.
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Après le lancement de l’APJD-Mali’’, une conférence-débat autour du livre « Le Mali sous Moussa » ce samedi 23 septembre 2023

A travers un point de presse de lancement de l’Alliance des patriotes pour la promotion de la justice et la démocratie (APJD-Mali), le mercredi 20 septembre dernier au Musée National, le président de l’association, M. Oumar Koné, a annoncé une grande conférence-débat sur le livre « Le Mali sous Moussa », qui aura lieu ce samedi 23 septembre 2023 à l’Hôtel Salam à Bamako.

D’entrée de jeu, le président de l’APJD-Mali, M. Oumar Koné, a déploré « l’absence de l’histoire de la IIème République », allant de 1968n à 1991 et qui marque la gestion du pouvoir par feu Président Général Moussa Traoré. En effet, cette période de l’histoire du Mali est, à en croire M. Koné, généralement peinte en noire, alors que le régime Moussa Traoré a posé des actes « positifs ». « Pour la réconciliation, on ne doit pas ignorer ce pan de l’histoire du Mali », a soutenu le président de l’APJD-Mali.

Par cette conférence-débat, il s’agira, selon M. Koné, « d’établir le débat sur les points positifs de l’histoire du Mali » durant cette période, « d’inviter les gens au débat », à « lire l’histoire du Mali » et « rétablir la vérité. Il s’agit de demander à l’histoire de parler pour l’épanouissement sociopolitique, économique et culturel du pays. »

Derrière l’étiquette de « dictateur » que d’aucuns collent au feu Président Moussa Traoré, M. Oumar Koné se demande s’il n’y a pas autre dessein. « Il faut chercher la vérité et briser les préjugés. Il faut que le citoyen détienne la réalité du pays », a-t-il fait savoir.

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Pour le président de l’APJD-Mali, « tant que nous ne savons pas notre histoire, nous ne saurons qui a fait quoi ». « Moussa n’a pas fait que du mal, il a aussi fait du bien », a-t-il martelé. Entre autres actions positives posées par feu Président Moussa, M. Oumar a cité le deuxième du Bamako (pont Fahd), le Palais des Congrès (actuel CICB), le barrage de Manatali.

Aux dires du président de l’alliance, « il ne s’agit ni d’accuser ni d’invectiver qui que ce soit, il s’agit de rappeler l’histoire ». Car il est difficile pour certaines jeunes générations de « parler de cette période de l’histoire » du Mali.

Justifiant cette initiative, le président de l’APJD-Mali dira que cette réflexion est venue de la célébration du cinquantenaire du Mali, où dans un long documentaire sur l’histoire du Mali, « à peine une minute a été consacrée à la période de la gestion de (feu Président) Moussa Traoré ».

Le président de l’APJD-Mali n’a pas manquer de saluer le rôle que joue la presse durant cette période de transition, sous colonel Assimi Goïta. » Le peuple a l’information réelle, la presse répond à la propagande contre le Mali », a souligné M. Koné. Avant de conclure : « Si Moussa Traoré avait bénéficié de ce soutien que la transition bénéficie aujourd’hui, son régime irait loin ».

Cyril Roc DACK / Icimali.com

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