L’appel au secours du parti PSDA provient d’une assignation en justice, le mardi 21 mars 2023, pour la dissolution du parti PSDA. Devant le tribunal de la commune 2, le mercredi 22 mars 2023, les responsables du parti ont pu obtenir le renvoi de l’audience pour le 5 avril 2023
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Assignation en justice pour la dissolution du parti PSDA : Ismaël Sacko crie au secours

Après avoir réussi à obtenir, pour le 5 avril 2023, le renvoi de l’audience relative à l’assignation pour la dissolution de son parti PSDA, Ismaël Sacko lance un appel à la classe politique et aux démocrates engagés pour la restauration de l’état de droit et la démocratie au Mali à le soutenir.

L’appel au secours du parti PSDA émane d’une assignation en justice, le mardi 21 mars 2023, pour la dissolution du parti PSDA. Devant le tribunal de la commune 2, le mercredi 22 mars 2023, les responsables du parti ont pu obtenir le renvoi de l’audience pour le 5 avril 2023

Dans son « Appel du parti PSDA », ce jeudi 30 mars 2023, le président du PSDA, Ismaël Sacko, conscientise la classe politique, des regroupements des partis politiques et aux démocrates engagés pour la restauration de l’état de droit et la démocratie que l’avènement de la démocratie et le pluralisme démocratique consacrés dans la constitution de 1992 du Mali « sont le fruit de hautes et âpres luttes couronnées en 1991 ».

En effet, explique longuement M. Sacko : « Nous étions lycéens et étudiants épris des questions de justice. Nous nous sommes engagés sous la bannière de l’AEEM pour gagner le combat des libertés. Je voudrais en cette circonstance saluer la vision lucide, objective et opportune des forces démocratiques qui, sans exclusion aucune pour le sens de l’honneur de la dignité au bénéfice du peuple malien jadis opprimé, ont su tenir le flambeau de l’éveil des consciences. C’est au nom du sang versé par nos martyrs où chacun d’entre nous a perdu un ami, un compagnon ou un malien, que j’en appelle chacune de vos formations au sens de l’engagement et de la responsabilité face à l’histoire. »

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Le président du PSDA se dit consterné et indigné, mais « sans surprise aucune », face à ce qu’il qualifie d’une « première en République du Mali » et d’une « violation flagrante » des « lois ». Selon Ismaël Sacko, « les motifs avancés violent la charte des partis de 2005 en son article 19 et la constitution de 1992 ». Ainsi en déduit-il : « C’est un aveu d’impuissance et une volonté dictatoriale d’étouffer le débat politique dans notre pays. La junte militaire malienne a décidé de bâillonner nos formations et leaders politiques afin d’éviter toute contradiction. »

Face à la justice qu’il soupçonne implicitement d’être à la solde des militaires au pouvoir, le président du PSDA dit « compter sur l’ensemble de la classe politique pour agir ensemble et mettre en échec le principe de pensée unique ».

Et M. Sacko de marteler longuement : « Nous avons le devoir de faire respecter l’état de droit dans notre pays. Faisons-en sorte que l’histoire retienne que face à la dictature, la démocratie a triomphé. Refusons de courber l’échine et toutes formes de servilité. Refusons toute tentative émanant de la Junte d’exercer toute forme de pouvoir illusoire sur Nous. Ne les aidons pas à forger les chaînes avec lesquelles, ils nous retiennent prisonniers. Nous devons, ensemble, gagner la bataille de la vérité contre l’injustice et contre l’abus de pouvoir. Ensemble, nous devons mettre en échec le mensonge d’état et poser les jalons d’une véritable reconstruction de la nation malienne sur la base de la probité, du don de soi et être au service des maliens. »

L’ancien Conseiller à la Présidence de la république et qui a fait ses débuts avec la transition politique en cours estime qu’« au-delà du PSDA, ce sont les formations politiques qui sont visées » et « le PSDA n’est qu’un bouc émissaire ».

Faut-il le rappeler, le président du PSDA, actuellement hors du pays, est connu pour ses diatribes vis-à-vis des autorités de la transition.

Cyril Roc DACK/Icimali.com

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