Mountaga_Tall
Politique UNE

DEPUIS SON DEPART DU GOUVERNEMENT : Me Tall ne cesse de pourfendre le pouvoir en place

Le Régime d’IBK fait face à une horde d’Adversaires sans scrupules. Ce sont des collaborateurs d’hier passés à l’opposition qui se donnent à un tel spectacle. Ces Hommes à la mémoire courte croient se faire bonne presse aux yeux de leurs concitoyens qui les regardent avec dédain pour leurs comportements ingrats.

 Font partie de ces pourfendeurs, le Président du CNID-FYT, Mountaga Tall, qui a pourtant occupé successivement les portefeuilles ministériels de l’Enseignement Supérieur et de la Communication. Une fois remercié, il se fait une nouvelle virginité politique en s’attaquant au régime d’IBK. Le hic vient du fait que l’Homme parle de l’immixtion de la famille présidentielle dans la gestion des affaires du pays. Mais il oublie ainsi leur collaboration passée.

Dans ses déclarations de candidature  pour la présidentielle du 29 juillet, il se pose en Homme neuf et pourfend son employeur d’hier.

Dans ses diatribes contre le pouvoir en place, Me Tall affirme que  l’extrême pauvreté est synonyme de faim, de maladies, de chômage, de délinquance, de corruption, d’exode rural, d’immigration. Pire, quelques fois on y perd son danbé, sa dignité.

Et Me Tall d’ajouter: « J’ai beaucoup voyagé à travers le monde pour voir, comprendre et apprendre. J’ai aussi lu et écouté.

 J’ai visité des pays, aujourd’hui beaucoup plus riches que nous, alors qu’au moment de nos indépendances, ils étaient aussi pauvres que nous.

Je sais que le Malien est entreprenant, qu’il est aussi endurant. J’ai vu des Maliens réussir en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe. Pourquoi ne réussiraient-ils, donc, pas au Mali ?

Cela est possible et je m’y engage avec vous et c’est le sens de ma candidature à l’élection présidentielle de juillet 2018 que je vous annonce en sollicitant vos bénédictions, conseils, accompagnement et soutien», a joute le Président du CNID.

Toujours, dans ses diatribes, l’Homme  ajoute que ceux qui ont rêvé d’un Mali autre et qui ont connu des déceptions, à ceux et celles qui n’ont pas encore franchi le pas qui sépare le rêve de l’action, à celles et ceux qui n’avaient pas compris, qu’il lance un appel solennel en ces termes: «Réalisons ensemble notre rêve commun: un Mali ou il fait bon vivre.

Aucun homme, aucune femme, aucun parti politique, aucune structure de la société civile ne peut seul relever les défis qui nous interpellent. L’union dans la diversité, est seule à même de nous permettre de faire face ».

Comment comprendre ces propos de la part de celui qui était aux affaires et qui n’a posé aucun acte allant dans ce sens. C’est le comble de ridicule. Les citoyens restent médusés par les propos de celui qui a participé à toute la vie démocratique pour avoir passé deux décennies à l’hémicycle en tant que Député élu.

Sur la supposé immixtion de la famille présidentielle dans les affaires du pays, personne ne l’a entendu dire ceci au moment où il était aux affaires. Aujourd’hui débarqué, l’Homme affirme dénoncer une pratique peu orthodoxe. C’est le lieu de dire qu’on doit défendre son pays en étant au-dedans comme au dehors. Mais qu’on n’attend pas de quitter les affaires pour dire des choses qui ne doivent pas être dites.

En le faisant, on se discrédite aux yeux de ses concitoyens. Malheureusement, certains Hommes politiques maliens n’ont pas compris le message. Tel est le cas de Me Tall qui a sauté sur l’occasion de parler.

Ambaba DE DISSONGO

Source: L’Observatoire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *