En vue d’obtenir une participation inclusive au scrutin présidentiel du 29 juillet prochain, le Conseil National de la Société Civile (CNSC) réclame du Gouvernement la participation inclusive des Maliens de l’Extérieur. Une exigence qui réjouit le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM). Pour cette association de défense des Droits des Migrants, les Maliens établis à l’Etranger ont leur mot à dire dans ce processus. C’est un droit absolu pour eux aussi de voter.
La Présidentielle du 29 juillet 2018 est la plus attendue des Maliens en terme de participation. Toutes les couches sociales semblent prêtes pour ce scrutin. Comme en témoigne le nombre élevé de candidatures. On en compte une vingtaine dont des Indépendants. Des Maliens de la diaspora font partie des candidats. Mais la seule fausse note préparatifs en cours viendrait, selon des observateurs de la scène politique nationale, du côté de la participation des Maliens de la diaspora.
Sur ce sujet, le Président du CSDM a expliqué son inquiétude face à ce qu’il appelle le faible recensement des Maliens de la diaspora. Aux dires de Mohamed Chérif Haïdara, sur plus de 4 millions de Maliens basé à l’Extérieur seul un taux restreint d’électeurs risque de prendre part au vote pour faute de documents. A cet égard, il craint la non prise en compte de leurs aspirations par celle ou celui qui aura la charge de diriger le pays au sortir de l’élection du 29 juillet.
Ses inquiétudes sont prises en compte par le CNSC qui, lors de ses journées de concertation organisées les 25, 26 et 27 juin dernier, a demandé voire exigé au Gouvernement malien de revoir le cas des Maliens de l’Extérieur. Autrement dit, il plaide pour une large participation au vote de nos compatriotes installés à l’’Etranger. Car, il y va de l’avenir de tous les Maliens. Le vote étant l’expression de son devoir civique, il est inadmissible que certains Maliens y prennent part et d’autres privés de celui-ci (vote). C’est pourquoi le CNSC plaide pour une participation inclusive de tous les citoyens maliens au vote. Qu’ils soient de l’Intérieur ou de l’Extérieur.
Une décision salutaire de la part de la société civile dont le rôle est de veiller à la bonne Gouvernance. A travers cette recommandation, le CNSC a vraiment joué son rôle régalien.
Ambaba de Dissongo
Source: L’Observatoire
