Tout a commencé par une sollicitation du Département des Sports, souhaitant bénéficier de mon expérience en tant qu’ancien international malien de judo, pour contribuer à la réflexion sur le progrès du sport au Mali.
J’ai immédiatement répondu par un document structuré, comportant des propositions concrètes pour impulser un nouveau souffle au sport national. Ces idées visaient à poser les bases d’un développement durable et inclusif du secteur.
Peu de temps après, j’ai été invité par la chaîne nationale ORTM à un débat télévisé, aux côtés des représentants du Ministre. C’est là que j’ai annoncé publiquement ma disponibilité et mon engagement gratuit pour accompagner les autorités dans cette démarche de transformation.
Par la suite, lorsque l’idée des Jeux de l’AES entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso a émergé, j’ai pris contact directement avec le Ministre des Sports, Abdoul Kassim Fomba, pour lui exprimer ma volonté de contribuer bénévolement à la réussite de cette initiative inédite.
Sa réponse fut simple mais forte :
« Aucune aide ne sera de trop, et tous les Maliens peuvent participer ».
C’est donc avec humilité et conviction que j’ai apporté mon soutien à ses équipes, notamment dans les phases protocolaires de remise des médailles, conformément aux standards internationaux.
Et contrairement à ce que certains pourraient imaginer, le Ministre n’est ni un « cousin », ni un « frère »…. Mon action s’inscrit dans une démarche citoyenne et sportive : celle de servir mon pays et de promouvoir les valeurs universelles du sport.
Le Ministre Abdoul Kassim Fomba est l’architecte qui a rendu cela possible. Il a toute ma gratitude. J’ai rarement eu cette occasion au Mali. MERCI
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Quelques moments marquants de ces Jeux
- La fraternité entre les délégations qui ont rivalisé de compétitivité sans jamais oublier la courtoisie.
- L’implication remarquable des jeunes athlètes, garçons et filles, qui incarnent l’avenir sportif de notre région.
- La solidarité entre peuples frères, qui a permis de dépasser les frontières pour célébrer une même passion : le sport.
Au-delà des médailles, ces Jeux resteront dans les mémoires comme un symbole d’unité, de respect mutuel et d’espoir partagé.
Le sport est bien plus qu’une discipline : il est un levier de paix, de cohésion sociale et d’émergence africaine.
Dr Tiefing Sissoko