Vie chère et hausse des prix des produits de premières nécessités : Le Mali mieux qu’ailleurs dans la sous-région
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Encore 24 mois de plus : Sous le poids des abus

Par décret présidentiel, la transition est prorogée de 24 mois, alors que les 18 consommés n’avaient rien servi au peuple, si ce ne sont des désagréments et des pertes économiques au regard de la cherté de la vie, jamais atteint depuis le début de cette Transition.

Le quotidien des populations maliennes est un parcourt de combattant. Inutile de dire que les gens tirent le diable par la queue. La cherté de la vie est plus qu’une réalité. Depuis cette histoire des sanctions de la CEDEAO contre notre pays, imposées le 9 janvier 2022, le citoyen lambda ne sait plus à quel saint il faut se vouer.

L’échec du sommet des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CEDEAO à Accra, le 4 juin dernier, consacré au Mali, au Burkina Faso et à la Guinée Conakry, a augmenté un peu plus sur le désespoir des Maliens qui espéraient la fin de leur calvaire.

Désorientés par cette nouvelle venue d’Accra,qui apollué l’atmosphère à Bamako, les Maliens ont été surpris de voir le Ministre de l’administration territoriale à la télévision nationale,lisant un décret inattendu de prorogation du délai de la transition à 24 mois, à compter du 26 mars 2022, conformément à l’article 22 de la Loi n°2022-001 du 25 février 2022 portant révision de la Charte de la Transition.

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Officialisée par le décret du Président de la Transition Assimi Goita, la prorogation du délai de la transition semble, selon plusieurs observateurs de la scène nationale, décidée des autorités de la transition. Ce qui porte à croire que les négociations avec la CEDEAO essentiellement sur le délai n’ont pas abouti.

Pour des observateurs les plus avertis, la démarche solitaire empruntée par Bamako pour caler la transition à 24 mois, alors que des négociations avaient été engagées dans ce sens, pouvait être interprétée autrement, et raidir la position des Chefs d’Etat de la CEDEAO contre les autorités maliennes.

Que va-t-il faire, le Président Assimi Goita, si la CEDEAO décide de maintenir ses sanctions ? Quel sort pour le peuple malien déjà affaibli par la souffrance ? Nous ne saurions deviner l’issue.

O.M

Le Soft

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