SANS DÉTOUR

Echo du pole économique : Les carottes sont cuites pour les présumés !

Le pôle économique du Tribunal de grande instance de la Commune III du District s’apprêterait à remettre le couteau dans la plaie. Des noms des personnalités qui devraient être attendues circulent sur la toile.

«Quand la justice tarde à agir, c’est qu’elle est allée, au loin, chercher de gros bâton pour venir châtier les vrais coupables ». Ce propos d’Amadou Hampaté Ba cadre bien au contexte actuel de la justice au Mali, décriée pour sa lenteur, mais elle n’a jamais dit son dernier mot. Le remuement des dossiers au pôle économique de Bamako en ces temps-ci, selon des informations qui nous sont parvenues, indique clairement que la lenteur dans la démarche n’est pas synonyme d’abandon.

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Le Procureur de la République du Tribunal de la Commune III du District en charge du pôle économique, Mamadou Kassogué, devenu Ministre de la justice et des droits de l’homme, patron de la chancellerie, reste donc le premier exécutant, ordonnateur, de tous les dossiers présumés coupables de crime économique. Fini le temps des justifications farfelues tendant à faire croire que le chef ou encore le ministre bloque le dossier, empêche sa judiciarisation.

Le signal a été donné par la mise sous mandat de dépôt de l’indéboulonnable maire du District Adama Sangaré, le lundi 2 août dernier. Celui qui préside la Mairie de Bamako depuis 13 ans est inculpé dans l’affaire de l’éclairage public de la capitale pour un montant près de 500 millions de FCFA. Adama Sangaré est accusé de faux et usage de faux et d’atteinte aux deniers publics dans le cadre d’un dossier qui remonte de 2010.

Largement distillé sur les réseaux sociaux, des noms des personnalités publiques pas de moindre, présumées coupables dans des affaires de crime économique animent le débat. Selon certains commentaires, celles-ci sont attendues par le pôle économique pour interrogatoire. Alors que d’autres banalisent l’affaire pour de simple rumeur.

En tout cas, il n’y a jamais eu un sans deux. Et que si la justice n’est pas à terre, le Mali n’est pas à terre. Les temps à venir nous édifieront davantage.

O.M

Le SOFT

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