C’est avec un slogan révélateur de « Nouvelle République nouvelle génération » que le parti Convention pour la renaissance (CR Faso Gnetaga) a tenu son congrès le samedi à la Bibliothèque nationale.
Le parti prône une rupture systématique avec ce qu’il considère comme « le système politique du mouvement démocratique ». Il invite les populations à rejeter lors des prochaines élections « Bouakoroba» (IBK) comme « Bouatchini » (Soumaïla Cissé).
Le secrétaire général de la CR Faso Gnetaga, Ousmane N’Diaye, assure être disponible et s’engage dans la course pour la conquête du pouvoir. Avant de promettre le changement générationnel total avec une nouvelle République et des idées novatrices dans tous les domaines. « Je me propose de sortir le pays de l’impasse à tous les niveaux : retour d’un peuple fort à ses valeurs humaines et respectueuses pouvant se relever du mal subi et capable de progresser », a-t-il déclaré.
Pour M. N’Diaye, le Mali doit sortir de l’hypocrisie et de la lâcheté, tout en veillant sur l’avenir à partir de ses efforts propres. Et de mettre un accent sur la lutte contre la corruption et la dilapidation des ressources publiques en promettant de changer le bureau du Vérificateur général par le Bureau de la saisie générale devant récupérer tous les fonds publics détournés.
D’autres projets ambitieux de création d’emplois avec une revalorisation salariale, la valorisation de l’agriculture pour faire du pays un véritable grenier, la promotion du secteur minier, le système sanitaire à réformer catégoriquement, de même que l’éducation, etc.
Le leader de la CR Faso Gnetaga estime que la prochaine élection présidentielle doit permettre aux Maliens de sanctionner le système politique actuel, « qui a échoué ». Et de relever que l’Etat malien doit être réformé de fond en comble. « L’Etat actuel ne nous permet pas de tenir des élections sures et certaines ».
Kassoum TOGO
Source: Mali-horizon