Menace de renvoi, violation de la décision souveraine de la conférence nationale de présenter un candidat interne, chantage, achat des délégués, mobilisation des forces de sécurité et de gros bras, refus du vote des délégués de l’étranger et bien d’autres manœuvres ont été nécessaires aux ministres Adéma pour imposer le choix d’IBK, disons pour éviter qu’ils ne soient éjectés du gouvernement comme promis par le Premier ministre au cas où…
Ce coup de Tiémoko Sangaré et autres est si “honteux” que l’Adéma n’avait pas eu besoin de ces simagrées pour renouveler son soutien à ATT en 2007. Et le seul baron qui s’était opposé à l’époque, en la personne de Soumeylou Boubèye Maïga, a été finalement exclu du parti.
IBK se trouve victime de ces ministres, qui ont fini par démontrer qu’ils n’ont aucun contrôle sur le parti et des traitements infligés par le RPM à ses alliés lors des municipales de 2016. C’est pourquoi le président sortant ne bénéficiera pas de toutes les voix de l’Adéma/PASJ à la présidentielle du 29 juillet 2018.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau