Appelée à stopper l’avancée des groupes terroristes en 2012 sur les villes du sud du Mali, la France a outrepassé les missions pour lesquelles elle été sollicitée. L’appui aérien français s’est mué en appui terrestre avec au moins 4000 hommes alors que ce rôle devrait échoir aux Forces Armées Maliennes qui, elles, ont été empêchée de franchir les portes d’entrée de certaines du Nord comme Kidal.
L’ennemi d’alors contre la République, qui a disparu entre temps, a fait sa réapparition et s’est même érigé en maître des lieux (Kidal), empêchant tout retour de l’administration. Comme stratégie, la France met la pression sur le Mali en mettant sous écoutes téléphoniques le chef de l’Etat IBK, en réveillant de vieux dossiers antérieurs à sa gouvernance, etc. afin de l’affaiblir. Ce qu’elle a réussi en partie. Elle a empêché le président IBK sur tous les plans. Malheureusement, le Malien lambda n’a pas eu très tôt les yeux de lynx pour comprendre que tout a été orchestré pour fragiliser leur président.
Mais comme l’a souligné Dr Choguel Maïga, président du parti MPR, ni les Français, ni la MINUSMA n’amèneront pas la paix au Mali, si nous ne sommes pas unis. « Il faut qu’on fasse bloc derrière notre pays. Car, quand IBK échoue, c’est le mali qui échouera ».
Aujourd’hui, les considérations politiques doivent être laissées de côté pour faire face à l’ennemi. Quand la Nation est en danger, l’union devient une nécessité. Sinon, quiconque prendra le pouvoir subira le même sort, on lui jouera le même tour, sale.
En clair, tous les Maliens épris du sentiment de patriotisme, de paix et du développement doivent faire bloc derrière le Chef de l’Etat. Après IBK, le Mali reste pour nous tous.
DACK/icimali.com