Le respect des choix stratégiques de notre pays est la ligne rouge à ne pas franchir. Les autorités de la transition se veulent intraitables sur la question. «Tout pays qui voudra traiter d'égal à égal avec nous est le bienvenu», a laissé entendre le président du COREMA, Fousseynou Ouattara.
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Fousseynou Ouattara, président du COREMA : « Tout pays qui voudra traiter d’égal à égal avec nous est le bienvenu »

Le respect des choix stratégiques de notre pays est la ligne rouge à ne pas franchir. Les autorités de la transition se veulent intraitables sur la question. «Tout pays qui voudra traiter d’égal à égal avec nous est le bienvenu», a laissé entendre le président du COREMA, Fousseynou Ouattara.

 Le président du COREMA, Fousseynou Ouattara, était l’invité du grand jury sur Renouveau TV, où il a eu l’occasion de révéler des informations sur l’armée nationale, engagée dans une reconquête vers Kidal au milieu d’affrontements.

En tant que vice-président de la commission de la défense, il a souligné la complexité du contexte sécuritaire. En 2020, pendant la désobéissance civile généralisée dans tout le pays, sortir était risqué. Le contexte actuel semble plus favorable avec le déploiement des forces de sécurité sur tous les points stratégiques du pays.

Dr. Ouattara a rappelé que la force Serval en 2013 avait contribué à la récupération d’une grande partie du Nord, mais le bilan est aujourd’hui un échec, une décennie plus tard. Il a souligné le déclin sécuritaire malgré les moyens importants déployés, avec des attaques terroristes dans des villages tels que Boulkessi et Sobaneda. Il a exprimé son étonnement face à l’expansion du Mali vers la zone des 3 frontières, le Niger et le Burkina, malgré la présence de 20 000 soldats des forces internationales équipés de drones, avions, et d’une logistique de pointe.

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Concernant la dépendance envers la France, le parlementaire a évité la question, affirmant que la relation n’était pas rompue, mais qu’il ne s’agissait pas d’une soumission totale. Il a souligné que le Mali avait défini sa propre ligne de conduite, refusant toute ingérence extérieure, y compris de la France, et rappelant l’arrogance du président français dans certaines situations diplomatiques.

Il a plaidé pour une rupture avec la dépendance coloniale, affirmant que le Mali ne devrait accepter aucune leçon de la part de la France ou de tout autre pays. Selon lui, il est temps de bannir les fausses réflexions toxiques pour faire face à la transition.

En conclusion, il a affirmé que l’armée nationale s’est renforcée avec des moyens aériens et une logistique adaptée à la reconquête du territoire. Il a également mentionné des recrutements pour augmenter les effectifs. Cependant, il a souligné que l’armée reconstituée à Kidal n’était pas encore opérationnelle à cause de désertions d’éléments issus de la rébellion. Ces éléments ont préféré changer de camp, expliquant ainsi le rapatriement des FAMAs pour renforcer l’armée nationale dans la quête de la victoire finale contre les ennemis du Mali.

  1. K.

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