Dans son communiqué N°014-2021, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) dit suivre avec intérêt et vigilance l’évolution récente de certains dossiers judiciaires s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre l’impunité au Mali, et ayant conduit à des mesures de détention provisoire d’anciens Premier ministre, notamment Soumeylou Boubèye Maïga et l’ancienne Ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko.
Se fondant sur la Constitution du 25 février 1992, des Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques, aux droits économiques sociaux et culturels, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le président de l’institution de veille de droits humains « prône la poursuite de cette dynamique, mais dans le strict respect des droits fondamentaux, notamment la présomption d’innocence », c’est-à-dire l’interpellation de ceux qui sont impliqués dans des malversations.
Cependant, le président Aguibou BOUARE exige le « respect des droits de la défense et à la défense, le droit à un procès équitable rendu par une justice indépendante, impartiale, dans un délai raisonnable ». Car pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
DACK/Icimali.com