Alors que certaines langues tentent de discréditer Habib Sissoko, président du Comité National Olympique et Sportif du Mali (Cnosm), l’entraineur national du judo malien, Tiefing Sissoko, ne voit en l’homme qu’« un allié » potentiel pour l’épanouissement de ce sport au Mali.
Tout en parti de la médaille d’argent, synonyme de deuxième place, décrochée par le jeune judoka malien Sory Sacko, lors du tournoi international de judo à Dakar, les 12 et 13 novembre dernier.
Dans une publication qui fait le tour des réseaux sociaux, certaines mauvaises langues essaient de semer le doute en la population quant à la cohésion, la sérénité, qui règnent au sein du Comité National Olympique et Sportif du Mali.
Ainsi peut-on lire : « Open de Dakar, Le président du Comité National Olympique et Sportif du Mali (Cnosm), Habib Sissoko, humilié par les membres de la fédération de Judo dont il est membre, cet après-midi. C’était à l’occasion de la présentation de la médaille de bronze obtenue à Dakar par Sory Sacko. »
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Comme une réponse du berger à la bergère, la réplique du sélectionneur national du judo malien, au message le citant, ne s’est pas faite attendre. « Les forces obscurantistes redoublent d’efforts après chaque petite réussite », constate Tiefing Sissoko. Selon lui, « ce message inapproprié a tendance à créer la discorde néfaste au progrès du judo ».
« Habib Sissoko est un allié ! », rétorque-t-il, dans un message sur son compte Facebook. Avant de poursuivre : « Depuis le retour, nous nous battons contre ces forces. Certains demandent que l’on se débarrasse de l’entraîneur national. Le motif : il réussit trop de choses. Que tous les acteurs du judo se posent cette question simple : depuis mon arrivée et pour les deux dernières compétitions à l’international, ai-je été une solution pour le judo malien ou la source des problèmes ? »
Le sélectionneur Sissoko fonde sa valeur sur « l’honneur » que son maître de judo, Abdoul Aziz Théra, lui « a enseigné ». « Je respecte cette valeur dans mes actions et devant toutes communautés ».
Issa TANGARA / Icimali.com
