La lutte solitaire contre le terrorisme est loin de faire ses effets. Cela, Bamako et Ouaga l’ont comprise et optent pour la conjugaison de leurs efforts. La visite dite d’amitié et de travail du tout nouveau Président de la Transition burkinabè, Capitaine Ibrahim Traoré, chez son homologue malien, témoigne de la nécessité pour les deux pays de « renforcer leur coopération bilatérale ».
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Ibrahim Traoré chez son homologue Assimi Goïta : Le défi sécuritaire contraint Bamako et Ouagadougou

La lutte solitaire contre le terrorisme est loin de faire ses effets. Cela, Bamako et Ouaga l’ont comprise et optent pour la conjugaison de leurs efforts. La visite dite d’amitié et de travail du tout nouveau Président de la Transition burkinabè, Capitaine Ibrahim Traoré, chez son homologue malien, témoigne de la nécessité pour les deux pays de « renforcer leur coopération bilatérale ».

Le Président de la Transition, colonel Assimi Goïta, et son homologue burkinabè, Capitaine Ibrahim Traoré, ont échangé au Palais présidentiel de Koulouba, le mercredi 2 novembre dernier, dans l’après-midi, sur les questions de sécurité et de défense, notamment de la lutte contre le terrorisme.

Après un tête-à-tête, les deux Chefs d’Etat ont eu une rencontre élargie à leurs délégations respectives pendant plus de 3 heures d’horloge. « C’est une visite de courtoisie et d’amitié à un peuple frère », a déclaré le Président burkinabè à l’issue des échanges.

Pour le capitaine Traoré, le plus important pour les deux pays, « dans la situation actuelle, c’est le défi sécuritaire ». « On est venu échanger sur comment renforcer notre coopération militaire et pouvoir mieux mener nos opérations pour sécuriser nos populations », a renchéri le tombeur du lieutenant-colonel Damiba.

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Cette visite de travail s’est soldée sur une note d’espoir car les deux pays ont, de façon concrète, « décidé de renforcer leur coopération bilatérale en matière de sécurité et de défense ».

Le choix de la destination malienne n’est pas fortuit. De fait, le Mali et le Burkina Faso partagent une frontière longue de 1200 km, avec beaucoup d’échanges entre les populations, alors que les Groupes d’Action Terroristes se confondent généralement aux populations pour mener leurs actions.

Pour le Président Traoré les populations burkinabè, malienne et sahélienne se doivent « d’être beaucoup plus solidaires, de se donner la main et de rester unies dans cette lutte ».

Rappelons que le Président de la Transition du Burkina Faso a été accueilli, à sa descente d’avion sur le tarmac de l’aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako-Senou, en présence du Premier ministre malien par intérim, le Président du Conseil national de Transition (CNT), des membres du Gouvernement ainsi que les membres du corps diplomatique et consulaires.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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