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L’ancien député Moussa Diarra au Président Assimi : « Décrétez, s’il le faut, l’état de siège pour circonscrire toutes les menées subversives contre notre pays »

À la très haute attention de son excellence Assimi Goita, Pésident de la transition, chef de l’état,

Excellence Monsieur le Président de la Transition !

Les voies de Dieu sont insondables, mais il est une tradition immuable chez le Seigneur des mondes qu’Il actionne chaque fois qu’Il veut porter secours à un peuple qui se lève pour vaincre les injustes et les tyrans. Cette tradition divine participe du dévoilement au peuple trahi, volé, pillé et martyrisé des fils dignes qui surgissent, au moment où le désespoir est poignant et que toutes les issues semblent obstruées, afin de vaincre la tyrannie en ouvrant de nouvelles perspectives aux citoyens.

Votre action du 18 août 2020, celle du quarteron de colonels est de ce don du ciel. Depuis, les Maliens, comptant sur votre patriotisme vrai, aspirent à la reconquête de l’intégrité du territoire de leur pays, dont 75% au moins échappent à notre souveraineté. Ils aspirent à la sécurité et à la paix constamment malmenées par des hordes de criminelles de toutes carapaces, indépendantistes félons, djihadistes, narcotrafiquants, etc. Nos compatriotes veulent qu’il soit mis fin à la délinquance financière et autres gabegies, avec l’impunité qui sert de couverture aux gredins de la pire espèce qui ont mis à genoux le Mali de nos ancêtres.

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La tâche n’est pas facile et le chemin est jonché de pièges multiformes. L’ennemi n’est jamais loin et ses ruses, dignes de Sioux, sont autant perfides que multiples. Il n’y a qu’à considérer votre deuxième intervention salutaire du 24 mai 2021, qui a fait capoter le nouveau plan du Démon déchaîné contre notre pays. C’est dire combien les malédictions engendrées par les précédentes gestions chaotiques n’ont pas fini d’irriguer les désastres programmés. Mais en dignes Maliens, vous et vos camarades, Excellence Monsieur le Président, vous faites résolument face à tous les défis, à tous les dangers, à tous les périls. Qu’Allah veille sur vous, comme ce fut le cas durant le matin singulier du 20 juillet dernier dans une sainte enceinte.

Excellence Monsieur le Président de la Transition, chef de l’État !

Les récents soulèvements du peuple sont les témoignages inébranlables de nos multiples interventions responsables à l’Assemblée nationale et dans les différents fora, dans la continuité du patriotisme intransigeant des pères fondateurs de notre République. Des signaux forts qui continueront de résonner comme un gong sur la conscience de ceux-là qui ne cherchent qu’à casser notre pays. Pour citer un penseur des leurs, Dénis Didérot, « On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et l’on boit goutte à goutte la vérité qui nous est amère ». De Serval à Barkhane, et Takuba parachuté incognito sur nous, ils nous ont abreuvés de mensonges. Notre vérité est l’amour de notre pays, et elle sera amère au travers de leurs gorges.

Excellence Monsieur le Président de la Transition,

Aujourd’hui, c’est un fait qu’à part quelques citoyens ringards à la langue bien pendue, complices de longue date de l’ennemi, tous les Maliens dignes sont avec vous ; tous les panafricanistes et toutes les bonnes consciences du monde aussi. Tous savent que l’heure n’est pas à des consultations électorales pour redonner inconsidérément le pays à ceux qui ont créé les conditions de son délitement; que la priorité n’est pas les élections, mais que la question brûlante du moment est la reconquête de l’intégrité du territoire du Mali et la sécurisation des populations et de leurs biens. C’est pourquoi, j’estime que vous devez déclarer l’état de siège, le décréter pour tout le temps qu’il faut, afin de contrôler les médias dont l’utilisation, telle que nous le constatons de nos jours, constitue un danger.

Des apatrides se déchaînent en effet régulièrement sur les réseaux sociaux et autres plateformes d’information pour contrarier la bataille de recouvrement de notre souveraineté nationale. C’est intolérable, on ne doit pas l’admettre au nom de préservation des libertés individuelles et collectives. Les récentes plaintes du patron de la presse et les différentes assises que les organisations faîtières de la presse avec le ministre de la communication et celui des réformes institutionnelles sont suffisamment indicatives sur le sujet.

Excellence Monsieur le Président de la Transition

Qu’Allah bénisse votre action à la tête du Mali ! Qu’Allah vous protège grandement !

Honorable Moussa Diarra

Ancien Député

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