Reçus par le Président de la République, dans l’après-midi du mercredi 20 février, les désormais ex-otages Makan Doumbia (Préfet de Ténenkou) et Issiaka Tamboura (Directeur de publication de l’hebdomadaire ‘‘Le SOFT’’) ont remercié les autorités maliennes en l’occurrence le Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, pour n’avoir ménagé aucun effort pour leur libération.
Il n’y a rien de plus doux au monde que d’être, dans sa vie, en mesure de respirer et se mouvoir en toute liberté. Le Préfet du Cercle de Ténenkou, Région de Mopti, Makan Doumbia et notre confrère Issiaka Tamboura, Directeur de Publication de l’hebdomadaire LE SOFT, sont des Hommes heureux, très heureux même, même si leurs familles et proches doivent être les plus heureux aujourd’hui qu’eux. Le premier a fait 10 mois entre les mains de ses ravisseurs et le second 57 jours. Leur libération obtenue par le Gouvernement est le fruit d’un long processus de négociations, de dialogue responsable engagé à travers les services de renseignements.
En effet, le mercredi 22 février dernier, au palais de Koulouba, les deux ex-otages ont exprimé leur joie d’être en vie puis recouvrer leur liberté et ont remercié, avec leurs profondes reconnaissances à l’appui, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour non seulement son engagement personnel dans leur libération mais aussi et surtout pour ses preuves d’humanisme, d’Homme d’Etat et de Solidarité.
Expérience acquise
Le Préfet Makan Doumbia et le Journaliste Issiaka Tamboura ont successivement déclaré: «J’exprime un sentiment de reconnaissances et de gratitudes envers Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, Président de la République. En remerciant IBK, je remercie tout le Peuple malien. Je prie Allah (Le Bon Dieu) pour qu’il bénisse notre Président et tout le Peuple malien».
«Je remercie le Président de la République pour ses efforts afin de parvenir à notre libération. Je reste un journaliste déterminé parce que je me suis dit que quand je parvenais à recouvrer la liberté c’est tout simplement de l’expérience acquise. J’ai beaucoup appris. J’ai appris beaucoup de choses».
Créé au lendemain de l’enlèvement du journaliste Issiaka Tamboura, le Comité de crise chargé du suivi de la disparition de notre confrère a, par un communiqué rendu public, remercié le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, notre Département de tutelle, et son collègue de la Sécurité et de la Protection Civile, pour leur implication sincère ayant permis d’aboutir à cette libération. Cela, en coordination avec toutes les autorités nationales et locales.
Aussi, le Comité de crise a remercié l’ensemble de la presse malienne pour sa forte mobilisation et sa solidarité ; les parents et amis de notre collègue Issiaka Tamboura et les nombreux anonymes qui n’ont ménagé aucun effort pour qu’il recouvre sa liberté sain et sauf.
Soudés depuis son enlèvement, les hommes et les femmes de la presse malienne sont également à remercier pour le sens élevé du professionnalisme avec lequel l’affaire Issiaka Tamboura a été traitée sereinement et patiemment dans le seul but de préserver sa vie et son intégrité physique et morale.
Dynamisme des services de renseignements
Ceci, avec un chapeau tiré pour les services de renseignements, les forces armées et de sécurité de notre cher pays pour leur preuve de dynamisme, de patriotisme, de sens inné de dialogue et de professionnalisme au service uniquement de la nation, du Peuple malien.
A cette heureuse circonstance, c’est le lieu pour notre Rédaction de prier pour tous les autres otages du Mali, d’Afrique et du reste du monde. Ce, afin qu’ils recouvrent tous et toutes leur liberté.
Enfin, c’est le lieu pour notre Rédaction de prier également et inlassablement pour la fin de cette parenthèse douloureuse que traverse le Mali et tout son vaillant Peuple.
Après ce remarquable travail de part et d’autre soldé par ce dénouement heureux, nous disons un merci éternel aux autorités de notre pays en l’occurrence le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta.
Ousmane MORBA et Habib Diallo
Source : L’Observatoire