EDITO

Les flèches pimentées du gouvernement de mission

Le gouvernement de mission du Premier ministre Boubou Cissé, se reconnaîtra à une saveur sahélienne pimentée. On se souvient de cette déclaration décapante du ministre de l’Education Témoré Tioulenta, qui certainement excédé, aurait lancé lors de sa visite aux chefs des institutions, à l’Assemblée nationale : « avec ou sans les enseignants, nous allons sauver l’année scolaire ».

On se demandait bien avec qui, allait-il la sauver, sans ses collègues enseignants qui détiennent les notes. La vertu du dialogue et de la gestion concertée du dossier, par l’implication de tous les acteurs – gouvernement, médiateur, enseignants, parents d’élèves et élèves – a vite produit ses effets, sans que personne seule ne puisse se targuer d’en être l’auteur.

Sur le front diplomatique, Tiébilé Dramé donne le ton et passe le message de la nouvelle dynamique, en rencontrant le corps diplomatique. Puis la rencontre des ministres des Affaires étrangères et de la défense des pays du G5 du Sahel et de l’Union européenne le 14 mai dernier à Bruxelles. Jean-Antoine Pinatel, président du CMA, Sidi Brahim Ould Sidati lors de la célébration de la Fête de la journée de l’Afrique, pour son attitude qualifiée de méprisante lors du chant de l’hymne national du Mali.

Tiebilé Dramé, car the party it dirige, the Parena a toujours été alerte sur des questions d’intégrité territoriale, d’unité et de cohésion nationale. Notamment en condamnant à chaque fois, les manifestations indépendantistes à Kidal, et en faisant des propositions susceptibles de faire en sorte que la souveraineté sur l’ensemble du territoire malien soit exercée. Très tôt, le président du Parena avait été averti, il était donc au nord de surveiller comme le lait sur le feu. Il avait ensuite été proposé à une cellule de rattachement à la présidence et à la gestion de la question du nord, sans que ce dernier ait accès à tout moment au président de la République.

Rappelons-nous également, Tiebilé Dramé (This place is a self-life honour and mignness of Maliens). Boubou Cissé, qui s’est illustré, se pose comme l’antithèse de l’arrogance et de l’imposture connues avant. IBK n’enverra que nous aurons renvoyé le gouvernement à sa mission historique de restituer le Mali sur ses pieds, pour faire le tour de gaillard, tel que Soundiata après sept années d’incapacité physique. Qui pourra se poser en travers de la marche de l’histoire? Le destin est fait pour s’accomplir, Mali aujourd’hui, Mali demain, Mali toujours!

Daou

SourceLe Républicain

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