Société

Lutte contre la pauvreté par le renforcement de la résilience : Des ménages très pauvres, bénéficiaires de transferts monétaires et mesures d’accompagnement

Au total 5.221 ménages très pauvres, dont 2.827 pour le Cercle de Mopti et 2.394 pour Djenné, bénéficieront de transferts monétaires et mesures d’accompagnement pour renforcer leur résilience.

Le programme de filets sociaux « Jigisemejiri » ou arbre de l’espoir, a lancé, jeudi dernier, son extension à des nouvelles localités de la 5ème région. Après les cercles de Bankass, Koro et Youwarou en 2014, Douentza, Tenenkou et Konna en 2017, ce sont les cercles de Mopti et Djenné qui seront désormais pris en charge par le programme.

Dans les deux cercles cibles, 12 communes vont bénéficier des interventions du programme. Au total 5.221 ménages très pauvres, dont 2.827 pour le Cercle de Mopti et 2.394 pour Djenné, bénéficieront de transferts monétaires et mesures d’accompagnement pour renforcer leur résilience.

Les transferts seront appuyés de financements des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et l’allocation de nouvelles subventions pour les Activités génératrices de revenus (AGR). Chaque ménage recevra, pendant 36 mois, un transfert de 15.000 F par mois et le soutien des activités génératrices de revenu est fixé à 180.000 Fcfa.

Le projet dénommé « Programme de Filets Sociaux « Jigisemejiri » (Arbre de l’espoir) est une réponse du Gouvernement malien avec l’appui de la Banque mondiale pour lutter contre l’extrême pauvreté et est placé sous l’autorité du Ministre chargé des finances.

Mise en vigueur en aout 2013, le Programme de Filets Sociaux Jigisemejiri a pour objectif de mettre en place des transferts monétaires ciblés aux ménages pauvres et souffrants d’insécurité alimentaire et de créer un système adaptif national de filets sociaux au Mali.

Le Programme « Jigisemejiri », a été mis en place grâce à un don de l’Association Internationale pour le Développement (IDA) avec 70 millions de dollars US (environ 35 milliards de francs CFA) et une contribution du Gouvernement de 600 millions FCFA. Le Programme Jigisemejiri couvre aujourd’hui 130 Communes des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et du District de Bamako.

De 2013 à 2018, le Programme a versé des transferts monétaires réguliers et inconditionnels de 30.000 FCFA, pendant 12 trimestres à plus de 74.000 ménages. Il a mené des campagnes de communication pour la promotion des bonnes pratiques en matière de santé, d’éducation, de nutrition et sur les droits des enfants dans toutes les communes bénéficiaires du programme.

A ces actions s’ajoute la distribution à plus de 105.000 enfants et femmes enceintes ou allaitantes, des dotations régulières de paquets nutritionnels préventifs dans 20 Communes pilotes. Mais aussi, l’accompagnement des ménages bénéficiaires de transferts monétaires dans l’initiation et le développement de 10.000 activités génératrices de revenus en vue de renforcer leurs capacités de résilience et faciliter leur sortie des opérations de TM. Il faut ajouter à ces actions, l’appui de la mise en place d’un registre social unifié (RSU), pour la gestion de la politique nationale de protection sociale.

La 2ème phase du programme, qui a démarré en janvier 2019, permettra d’offrir à 25.000 ménages supplémentaires les avantages du Programme en terme de transferts monétaires et de mesures d’accompagnement, d’initier plus de 140 micro projets dans le cadre des travaux publics à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) et de soutenir 22.000 ménages dans la mise œuvre d’activités génératrices de revenus (AGR).

 Cyril ADOHOUN avec MEF

L’Observatoire

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