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Lutte contre le terrorisme : Du G5 Sahel au G15 ?

Pour lutter contre le terrorisme et les narcotrafics dans l’espace sahélien et en Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) plaide pour l’élargissement du G5 Sahel à tous ses pays membres. Un sommet extraordinaire est prévu le 14 septembre à Ouagadougou pour voir la faisabilité.

Le Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara l’a annoncé à Abidjan lors du sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le 12 juillet dernier.

«Nous avons convenu d’un sommet extraordinaire de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), le 14 septembre prochain à Ouagadougou pour mieux coordonner nos efforts et (…), prendre toutes les mesures nécessaires pour essayer de combattre le terrorisme », a déclaré le Président ivoirien devant ses pairs.

Créé pour lutter contre le terrorisme et les narcotrafic dans l’espace sahélien, le G5 Sahel, avec une Force conjointe regroupant les armées du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, a, pour mission principale de lutter contre le terrorisme tout au long de la bande sahélo-saharienne.

Opérationnelle, depuis quelque peu, malgré ses difficultés de financement, la force conjointe du G5 Sahel, a son commandement à Bamako, dirigé par un général nigérien.

Conscients de la menace terroriste sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, les chefs d’Etats veulent passer à la vitesse supérieure en conjuguant leurs efforts afin de faire du G5 Sahel, une force de la CEDEAO pour les mêmes finalités.

Pour Alassane Dramane Ouattara, le président ivoirien, il faut « une synergie d’actions », car, affirme-t-il, il ne suffit pas de s’en tenir aux forces conjointes du G5 Sahel, mais, il faut  que ce soit l’ensemble des pays de la Cédéao, le Tchad et le Cameroun, avec nous, dans cette coalition ».

Sur le terrain, les cinq pays membres du G5 Sahel, à travers la Force conjointe, devaient mobiliser quelques 5000 éléments venant de leurs armées nationales respectives pour un budget estimé à 423 millions d’euros. De sa création en 2014 à Nouakchott, et réactivée en 2017 par les chefs d’Etat lors d’un sommet extraordinaire à Bamako.

 Habi Sankoré

Le Soft

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