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Mali: Clément Dembélé s’insurge contre Soumaïla Cissé

Pour Mamadou Clément Dembélé, président du CPC Maliko, membre de la coalition des « Bâtisseurs », « que Soumaïla Cissé comprenne qu’il a des opposants plus forts que lui, comme Fily Dabo, Modibo Keita… », et d’autres encore en Afrique. « Si son travail est pour la Mali, qu’il œuvre pour la dialogue ».

C’était lors de l’émission « Politik Le Débat » sur la chaine de télévision Africable, animée par le confrère Mohamed Athaher. Professeur Mamdou Clément Dembélé  déclare ne pas comprendre Soumaïla Cissé dans sa décision d’aller au second tour de la présidentielle de juillet-août dernier.

Selon ses explications, il était décidé par la coalition des 18 candidats  de ladite présidentielle de boycotter le second tour dont Soumaïla Cissé était le candidat déclaré par la Cour Constitutionnelle pour affronter IBK. Contre toute attente, Soumaïla Cissé a pris la décision de s’engager, d’où le sentiment de trahison. « Les militants ont le sentiment de trahison de la part de Cissé », a déclaré Pr Dembélé.

Sur les résultats du second tour donnant IBK vainqueur pour un second et dernier mandat, et qui suscite des remous au sein de l’opposition, Pr Clément estime que Soumaïla Cissé en est responsable pour n’avoir pas boycotté ce second tour comme convenu. « Si vous n’êtes pas d’accord, pourquoi vous allez au deuxième tour ? », s’est-il insurgé contre monsieur Cissé. « Je suis désolé », a-t-il fulminé.

« Que Soumaïla Cissé comprenne qu’il a des opposants plus forts que lui, comme Fily Dabo, Modibo Keita,… », et en Afrique, a averti le Professeur Dembélé.

Et le candidat raté de la présidentielle de conseiller son aîné Soumaïla Cissé que « si son travail est pour la Mali, qu’il œuvre pour la dialogue »

La réplique de Nouhoum Sarr de l’équipe de campagne de Soumaïla Cissé, au plateau du débat, ne s’est pas faite attendre.  « Soumaïla n’a pas trahi », parce qu’il n’y a pas eu de convention  entre les candidats. « Il n’y a pas eu de garanti » que le troisième ou le quatrième ne s’engagent. D’ailleurs, certains chefs de partis n’ont pas honoré leur engagement vis-à-vis de la plateforme de changement par leur signature.

Mariam DOUMBIA pour Icimali.com

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