Actualité UNE

Mali : Le chef général de la tribu KEL ANSAR, ABDOUL MAGID AG MOHAMED AHMED dit NASSER à propos de la consolidation de la paix : “L’heure n’est pas aux replis identitaires, ni à l’exacerbation des sentiments communautaristes”

L’amenokal de la tribu Kel  Ansar s’exprimait ainsi à l’occasion d’une conférence débat récemment initiée par l’association pour le développement de la ville de Goundam sous le thème évocateur : «La diversité ethnoculturelle, facteur d’opportunité ou menaces pour la paix et la cohésion sociale; cas de la commune urbaine de Goundam».

Le Chef de la tribu Kel Ansar, qui intervenait en sa qualité de parrain de l’événement, en présence de plusieurs cadres de la région de Tombouctou, a saisi l’occasion pour appeler  » les Maliens à l’union sacrée « . Se félicitant du thème de la conférence, il a indiqué que  » la diversité ethnoculturelle est le substrat sur lequel repose notre société.

La remettre en cause ne peut que nous conduire vers un suicide collectif qui ne peut naturellement profiter à personne « . Faisant allusion à la situation sécuritaire, il a précisé que  » le Mali est en danger  » et que  » Son existence même en tant que Nation pourtant millénaire est actuellement menacée « . Toute chose qui l’amène à dire que » l’heure n’est pas aux replis identitaires, ni à l’exacerbation des sentiments communautaristes ». Face à la situation, le chef de la tribu Kel Antsar a prôné « l’activation  » de la fibre patriotique comme  » la seule bouée de sauvetage qui s’offre à notre pays « .

Il a salué l’initiative de l’association pour le développement de Goundam dont l’objectif recherché est de magnifier « le vivre-ensemble légendaire de nos communautés et de mettre beaucoup plus l’accent sur ce qui nous unit au détriment de ce qui peut nous diviser « . L’Amenokal a réaffirmé son engagement à œuvrer pour que l’harmonie et la complémentarité entre les différentes communautés redeviennent  » des réalités tangibles sur tous les coins et recoins les plus reculés de nos terroirs « .

Abdoulaye DIARRA

Source: l’Indépendant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *