Médiation CEDEAO-Goodluck Jonathan-Médiateur-Coup d'Etat 2020
Actualité UNE

Mali/Transition: Le Médiateur de la CEDEAO arrive avec deux valises de sortie de crise

Le Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne arrive ce jeudi 24 février dans la capitale malienne avec deux valises contenant l’une une proposition de 12 mois de la Transition et l’autre 16 mois .L’option pour l’une des propositions dépendra des discussions.

SE Goodluck Jonathan est à Bamako pour la reprise des négociations avec les autorités de la Transition dans un contexte de brouilles entre les deux parties. Selon la Commission de la CEDEAO, cette mission fait suite aux rencontres techniques qui se sont tenues la semaine dernière sur le chronogramme des élections et permettra de discuter des prochaines étapes avec les autorités maliennes. Le Médiateur Jonathan sera accompagné du président de la Commission et du commissaire en Charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité.

A LIRE AUSSI

Gouvernement inclusif : Un danger que le président Assimi doit éviter

Selon certaines sources, le Médiateur mettra sur la table deux propositions de durée de la nouvelle transition. Entre une transition de douze mois et une autre de seize mois, Bamako et l’institution sous-régionale doivent s’accorder pour la levée des sanctions qui pèsent sur le Mali.

Bamako est déjà prêt pour cette rencontre. En effet, dans le cadre de la poursuite du dialogue avec la communauté internationale, les membres du Comité local de suivi de la Transition ont eu des échanges avec SEM Abdoulaye DIOP dans l’après-midi du lundi 21 février au ministère des affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

Rappelons que cette reprise de dialogue entre les deux parties intervient dans un contexte de brouilles sur la durée de la deuxième phase de la Transition. La CEDEAO a lancé une panoplie de sanctions sur le Mali et ses autorités de la Transition, à cause la volonté manifeste de Bamako de ne fournir un chronogramme des élections dont la durée raisonnable. Les cinq puis quatre ans proposés par Bamako sont confrontés à une fin de non-recevoir de la CEDEAO.

C. Roc DACK/ Icimali.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *