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Me Malick Coulibaly, Ministre de la Justice : « La légitimité d’un gouvernement tient à sa détermination à faire fonctionner les droits de l’homme »

Face au Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, le lundi dernier, les représentants des organisations de défense des Droits de l’Homme se sont engagés à travailler pour l’épanouissement de la Justice au Mali. Me Malick Coulibaly a mis l’occasion à profit pour rappeler les attentes de son département à l’endroit des défenseurs des droits humains.

« La justice est le dernier rempart d’un pays », a-t-on coutume de dire chez nous. Quand celle-ci tombe malade, tout le reste va en pâtir. Pour sa bonne marche, chacun a quelque chose à apporter. Tel est le défi qu’entend relever Me Malick Coulibaly en charge du stratégique département de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux selon lequel les acteurs des droits de l’homme constituent à cet égard un maillon incontournable de la bonne marche de la justice.

Lors de sa rencontre avec les responsables des organisations des défenseurs des droits de l’homme, le Ministre Coulibaly n’est pas allé par le dos de la cuillère pour inviter ces derniers à jouer toute leur partition dans la marche de l’arsenal judiciaire.

« La justice au Mali a été toujours été en chantier. Elle est en perpétuel combat pour être au service des citoyens. Les défenseurs des droits de l’homme ont à cet égard un combat continu à mener pour faire vivre cette justice », a indiqué le ministre.

Une fois pour le Ministre de dire que les défenseurs ont un rôle prépondérant à jouer dans la bonne marche de la justice. C’est pourquoi, il lance un vibrant appel à ses hommes et femmes travaillant dans les diverses organisations en la matière à redoubler d’efforts pour soulager les populations qui ont besoin de leur assistance.

Et au Ministre Coulibaly d’expliciter la complémentarité entre les deux secteurs: « il n’y a pas d’antagonisme entre la justice et les droits de l’homme. Les deux services sont complémentaires en ce sens que les défenseurs défendent la cause de ces populations par le droit que met à leur disposition la justice. Pour la bonne marche de ces deux entités, la création d’un cadre de concertation s’avère nécessaire. C’est de là que réside la rencontre entre les responsables d’organisations des droits de l’homme et le département de la justice ».

Son appel est entendu par ses hôtes du jour. Par la voix de Mme Bintou Founé Samaké de WILDAF, les défenseurs des Droits de l’Homme se disent prêts à créer un cadre régulier d’échanges autour des principales préoccupations concernant la défense afin d’accompagner le département pour la bonne marche de la justice. Le cadre ainsi créé permettra aux uns et aux autres de s’imprégner des difficultés ou entraves de même que les avancées liées à ces questions de défense des droits humains afin de trouver des solutions aux éventuelles préoccupations.

A.D.D

L’Observatoire

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