Haïdara Aïchata Alassane Cissé dite Chato -députée élue Bourem-membre CNT
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Mme Chato sur le bras de fer Mali-CEDEAO : « Il est temps d’arrêter les grandes déclarations pour trouver un accord »

Pour Mme Haïdara Aïchata Alassane Cissé, dite Chato, membre du CNT, non moins ex-député de la précédente législature, « le Mali doit sortir de son isolement ». D’où ses piques au Premier ministre Choguel, selon lesquelles « il est temps d’arrêter les grandes déclarations pour trouver un accord avec la CEDEAO ».

Mme Haïdara Aïchata Alassane Cissé, dite Chato était du rendez-vous pendant le speech du chef du Gouvernement.  Rappelant la fermeture de plusieurs entreprises, elle ne manquera pas d’inviter l’Exécutif à stopper l’isolement récurrent du Mali.

Sans langue de bois, la vice-présidente du Parlement panafricain a réagi après le bilan détaillé du PM Choguel.  Et elle tire la sonnette d’alarme pour un consensus à court terme avec le voisinage en ces termes :  » Tout le monde a compris que rien ne sera jamais comme avant au Mali sauf qu’il est temps d’arrêter les grandes déclarations pour trouver un accord avec la CEDEAO pour rassurer nos partenaires traditionnels. Le Mali est de plus en plus isolé et cela est défavorable aux populations « .

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Honorable CHATO fera allusion au front social où les sanctions injustes de la CÉDÉAO ont provoqué la fermeture de plusieurs entreprises.  Pire, une pléiade de travailleurs est au chômage technique car leur société n’a pu souscrire à des marchés ou honorer des engagements financiers. C’est pourquoi Mme Aïssata Alassane Cissé dira comme une mise en garde à l’attention de tous :  » Le chômage est source de crise sociale ».

Le ministre des finances aura les bons points de l’élue préférée de Bourem pour avoir tenu bon et fait baisser les salaires dans ce délicat contexte de restrictions depuis un semestre.

Espérons que les réalités énumérées par celle qui est fréquemment hors du pays et cerne les rouages de la diplomatie classique et parlementaire, soient prises en compte par l’équipe de Choguel Maïga.

I.K

L’Observatoire

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