Avocat de son état, Me Mohamed Ali Bathily est le prototype de la catégorie d’Hommes de Droit que les Maliens doivent craindre aujourd’hui. Quelques semaines après son «j’accepte d’être candidat» aux présidentielles de juillet prochain, l’ancien Ministre populiste se meut dans son sport favori: le mensonge.
Un assoiffé de vengeance à la suite de son éjection du Gouvernement, un Homme pétri de malhonnêteté, de boulimie, d’ingratitudes et de traitrise. Ces qualificatifs cadrent bien avec Me Mohamed Ali Bathily très enragé à en découdre avec son ex-mentor IBK qui lui a pourtant laissé toutes les marges de mener à bien sa mission ministérielle.
Mais, comme l’enseigne l’adage, qui veut tuer son chien l’accuse de rage.
« Je vais me lâcher : j’ai eu le sentiment que M. le Président aime les belles formules, ils les adorent. Mais quand je mets la pratique à côté, elle est en décalage total de ce verbe. C’est du yoyo permanent», s‘est-il emporté sur rfi.
D’adjuvant pendant quatre ans, l’ancien Ministre des Domaines Fonciers manie le bâton pour qu’IBK perde son fauteuil de Koulouba.
Au micro de rfi, Mohamed Ali Bathily déclarait : «J’accepte d’être candidat pour dire qu’il est temps qu’on cesse. J’ai horreur d’une gouvernance qui finit par être patrimoniale, personnalisée».
Deux semaines plus tard, notre Avocat, bulldozer nie à qui veut l’entendre qu’il ne s’est jamais déclaré candidat contre IBK.
Très vite, le correspondant de RFI, Serge Daniel, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vite rappliqué par un post sur son compte Facebook.
Au centre de ces vociférations et calembredaines, Bathily perd. Sa qualité est d’affirmer une chose aujourd’hui et de l’infirmer demain illumine la lanterne du Malien lambda qui commence à retirer sa confiance, lui qui s’est lancé dans sa course pour conquérir Koulouba.
Sa candidature est celle des politiques opportunistes maliens, désapprouvés par le funambule IBK.
Bathily reste très incohérent et politiquement consumé à jamais. Un supposé jomme d’Etat qui soutient tout et son contraire, qui ne tient pas un seul discours qui n’est que de celui d’un marchand d’illusions.
DCA
Source : Le Soft