A l’ouverture, M. MAÏGA a expliqué que malgré les investissements faits dans le domaine de la santé les indicateurs ne sont toujours pas à hauteur de souhait. « Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1 000 naissances vivantes ; le taux de mortalité infanto-juvénile est de 101 décès pour 1 000 naissances vivantes ; 33 % de naissances ont lieu en dehors d’un établissement de santé ; seulement 45 % d’enfants de 12 à 23 mois ont reçu tous les vaccins de base ; 1 sur 3 des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance ; seulement 40% des enfants de moins de 6 mois sont exclusivement allaités au lait maternel ; moins de 3 millions d’indigents sont enrôlés ; forte méconnaissance des systèmes de protection sociale. Fort de ces constats, de nouvelles stratégies doivent être envisagé afin de rapprocher les soins aux populations et de mieux faire comprendre notre système de santé et de protection sociale », a-t-il souligné
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Mois de la santé et de la protection sociale : Un cadre de communication et d’échanges entre les acteurs et les bénéficiaires

Le Premier ministre par intérim, Colonel Abdoulaye MAÏGA a présidé ce lundi 21 novembre 2022 au Centre international de conférence de Bamako (CICB), la cérémonie de lancement de la 1ère édition du Mois de la santé et de la protection sociale.

C’était en présence de Madame le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou SANGARÉ, du représentant de la Société civile, Amadou DIARRISSO et de la représentante des partenaires techniques et financiers, Andrea BERTHER.

Sous le haut patronage, de Monsieur le Premier Ministre par intérim, Colonel Abdoulaye MAIGA, cette cérémonie, pour atteindre les objectifs escomptés, a privilégié l’inclusivité, en termes de participation. A l’ouverture, M. MAÏGA a expliqué que malgré les investissements faits dans le domaine de la santé les indicateurs ne sont toujours pas à hauteur de souhait. « Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1 000 naissances vivantes ; le taux de mortalité infanto-juvénile est de 101 décès pour 1 000 naissances vivantes ; 33 % de naissances ont lieu en dehors d’un établissement de santé ; seulement 45 % d’enfants de 12 à 23 mois ont reçu tous les vaccins de base ; 1 sur 3 des enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance ; seulement 40% des enfants de moins de 6 mois sont exclusivement allaités au lait maternel ; moins de 3 millions d’indigents sont enrôlés ; forte méconnaissance des systèmes de protection sociale. Fort de ces constats, de nouvelles stratégies doivent être envisagé afin de rapprocher les soins aux populations et de mieux faire comprendre notre système de santé et de protection sociale », a-t-il souligné.

Avant d’ajouter que l’objectif fondamental   du Mois de la santé et de la protection sociale est de créer un cadre d’échanges et de partage avec l’ensemble des populations en vue d’accroitre l’accès aux services de santé curatifs, préventifs et promotionnels à travers des activités spécifiques.

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 « L’amélioration de la santé des populations demeure une priorité de mon Gouvernement. A ce titre, je félicite Madame le Ministre pour cette initiative qui offrira un cadre de communication, d’échanges avec les acteurs du système et surtout ceux bénéficiant des prestations en vue de leur permettre de mieux cerner leur rôle et responsabilité », a déclaré le Premier ministre par intérim.

Colonel MAIGA d’indiquer encore que : « Notre système de santé et de protection sociale offre des opportunités pour le plein épanouissement de nos populations, mais hélas une insuffisance notoire de communication, d’informations empêche l’observance d’indicateurs à hauteur de souhait. A titre d’exemple : avec la communication, nous pouvons améliorer la gouvernance en s’appuyant sur la redevabilité, avec la communication, nous réduirons les retards dans la demande de soins ce qui réduira forcement le coût de la prise en charge et donc réduira la mortalité et la morbidité liés aux poids des maladies, avec la communication, nous assurerons la prise en charge de nos personnes démunies ».

Pour le représentant de la société civile, Amadou DIARRISSO, il faut une conjugaison d’efforts en vue de parvenir à une synergie d’actions.  « Ce qui va permettre d’atteindre les objectifs escomptés. Le mois de la santé nous offre un regard rétrospectif sur les soins de santé au Mali. Il doit être saisi pour corriger les faiblesses de notre système de santé », a-t-il affirmé.

La représentante des partenaires techniques et financiers, Andrea BERTHER a rappelé que la santé et la protection sociale sont une priorité.  « C’est pourquoi, nous devons développer ensemble des actions pour le bien-être et l’épanouissement des populations du Mali. Avec l’engagement continu du gouvernement, des professionnels de la santé, de la société civile, du secteur privé et des partenaires pour répondre aux défis constants de l’équité, la qualité des services, la mobilisation et l’utilisation efficientes des ressources, il est certain que la Mali pourra davantage réduire la mortalité des mères, des enfants et mieux lutter contre les maladies infectieuses et émergentes », a-t-elle espéré.

 Adama DIARRA, Service des Relations Publiques (SRP), INPS

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