Absence d’activités agricoles dans les régions du Nord et du centre, concentration des populations vers le Sud du pays, le Groupe Africa leaders tire la sonnette d’alarme d’une pénurie agricole à l’horizon 2025 et réclame la libération de Bakary Togola dans le cadre de l’anticipation de la crise alimentaire à venir. |
«Nous plaidons la libération de Bakary Togola afin qu’il participe à la philosophie d’anticipation et de prévention de la future pénurie alimentaire », déclare le président du Groupe Africa leaders, M. Monoko Toaly.
« On ne peut entendre que le PAM nous le dise pour se rendre compte. Il faut anticiper. Or, dans le cadre de l’anticipation, il faut aider à ce que ceux qui sont dans le monde de l’agriculture comme Bakary Togola soit au dehors étant entendu que lui seul embrasse des hectares et des hectares », poursuit-t-il.
Face à la crise qui menace le Mali et l’Afrique, selon le Président du Groupe Africa leaders, il y a lieu de se poser des questions légitimes sur comment l’Afrique pourrait se nourrir sans les acteurs du monde agricole dont le cas de Bakary Togola, un géant de l’agriculture malienne encore détenu en prison.
Cette problématique interpelle les Chefs d’Etats africains. « Nous pensons que l’Afrique peut être dans une logique de soutien aux fins que les multiples crises de terrorisme qui secouent le continent ne puissent pas projeter la philosophie de la famine de demain », prévient-il.
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Pour le cas du Mali, la situation est alarmante. « La crise a déjà occupé le Nord, le Centre jusqu’à Ségou privant les populations de toutes les activités agricoles. Le pays ne peut compter que sur Kayes, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Bamako et Koulikoro », ajoute-t-il, avant de s’interroger : Comment les Maliens vont-ils être nourris ? Or, pour les nourrir, selon lui, il faut les acteurs du monde agricole dont Bakary Togola.
Même n’étant pas allé à l’école, poursuit-il, M. Togola maîtrise le domaine de l’agriculture. Il apporte un enseignement profond de la maîtrise de la terre, des différentes cultures, des périodes de semences et autres, aux ingénieurs de l’Agriculture. Monoko Toaly estime qu’une telle personnalité mérite un soutien. « Il faut le soutenir. Il est aussi de celui qui participe à la politique de la lutte contre la pauvreté et le chômage. Il emploie plusieurs personnes. Il joue le rôle de l’APEJ », conclue le président du Groupe Africa leaders.
Ousmane Morba
L’Observatoire