Il a également souligné que Moussa Traoré était un patriote exemplaire, un artisan de la paix, un bâtisseur, et surtout un libérateur. Il a évoqué ses réalisations, notamment la construction de la grande mosquée et de salles de conférence en tant que lieux de construction de la paix. Il a rappelé l'importance accordée à la production d'énergie à grande échelle, symbolisée par les barrages de Selingué et de Manantali.
UNE Actualité

Présentation du livre « Le Mali Sous Moussa Traoré » : L’APJD-Mali engage la réécriture de l’histoire du Mali

Dans l’optique de retracer l’histoire du Mali et de rétablir la vérité historique des faits, l’Alliance des Patriotes pour la Promotion de la Justice et la Démocratie (APJD-Mali) a initié sa première activité à travers une conférence-débat conjointement avec le lancement officiel de l’association. Cela s’est déroulé le samedi 23 septembre dernier à l’hôtel Salam de Bamako, en présence de plusieurs anciens et hauts cadres du pays, avec comme thème central « Le Mali sous Moussa Traoré ».

La journée a débuté par une grande conférence-débat visant à être un espace d’échange et de partage d’informations entre les témoins vivants de l’histoire du Mali de la deuxième République et les générations actuelles avides de savoir sur ce qui s’est réellement passé. Il convient de souligner que cette cérémonie a coïncidé avec la clôture de la Semaine Nationale de la Réconciliation, illustrant ainsi l’ouverture à l’entente et à la cohésion sociale.

L’événement a été marqué par deux discours, celui du Président de l’APJD-Mali, M. Oumar Koné, et celui du Parrain de l’événement, M. Bandiougou Gakou, ancien Ministre du plan, gouverneur de la Banque mondiale au titre du Mali de 1978 à 1979, ambassadeur du Mali en Iran et conseiller diplomatique du Premier Ministre. Trois panélistes ont animé la conférence, parmi lesquels le Pr. Issiaka Ahmadou Singaré, Docteur d’État es-Lettres, Professeur émérite de l’université de Bamako, Seydou Idrisa Traoré, Président de l’association « Joko ni maaya », et Pr. Oumar Konaté.

Cette occasion a permis à Oumar Koné d’affirmer que le plus difficile n’est pas de commencer, mais de maintenir les stratégies et les modes opératoires nécessaires pour persévérer malgré les obstacles. Il a souligné que la mission de l’association n’est pas de défendre une personne ou un régime particulier, mais plutôt d’approfondir la réflexion sur les actions de la Deuxième République, en mettant en lumière des aspects importants utiles à la génération actuelle et future. « Nous mettrons tout en œuvre pour développer ces stratégies et ces modes opératoires. Si le Mali a une dette envers chaque Malien, à travers notre engagement associatif, nous allons payer la nôtre et contribuer autant que possible au rayonnement de notre nation », a déclaré le président de l’APJD-Mali.

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Le parrain a félicité les jeunes de l’APJD-Mali pour leur courage et leur engagement envers la patrie. Il a souligné que cette association représente une jeunesse assoiffée de connaissances sur les six décennies du Mali indépendant. Dans son intervention, après avoir mis en avant les exploits et les réalisations du feu Général Moussa Traoré, il a exprimé sa reconnaissance envers les Autorités de la Transition pour avoir rendu hommage au Général Moussa Traoré à travers la promotion des jeunes officiers de l’école interarmées qui porte désormais son nom. Ce choix, selon l’ancien Ministre du plan, glorifie le patriotisme et honore un patriote qui a vécu pour l’honneur et la liberté des Maliens.

Il a également souligné que Moussa Traoré était un patriote exemplaire, un artisan de la paix, un bâtisseur, et surtout un libérateur. Il a évoqué ses réalisations, notamment la construction de la grande mosquée et de salles de conférence en tant que lieux de construction de la paix. Il a rappelé l’importance accordée à la production d’énergie à grande échelle, symbolisée par les barrages de Selingué et de Manantali.

Par la suite, le livre en question a été exposé par certains de ses auteurs, offrant des détails approfondis et des témoignages pour satisfaire la curiosité de l’assistance, majoritairement composée de jeunes.

Publié chez le Harmattan depuis le 15 août 2016, cet ouvrage collectif de 214 pages, sous la direction de Djibril Diallo, exprime une volonté commune de témoigner dans le cadre d’un devoir de mémoire, d’inventaire et de recherche de la vérité. Les auteurs aspirent à éclairer les générations actuelles et futures et à fournir aux historiens et chercheurs des éléments utiles à leurs travaux.

Il est important de noter que cet événement marque le début d’une série d’activités portant sur des questions multidimensionnelles, avec d’autres activités variées prévues dans des établissements et des espaces culturels à travers le pays.

Sidy Coulibaly

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