Le Président candidat part avec les faveurs des pronostics. Des sondages réalisés par des instituts de sondage le donnent gagnant sur ses adversaires immédiats. Chose qui n’est pas du goût de ses concurrents directs qui crient à la fraude avant le jour J. du moins c’est la lecture que l’on peut avoir au vu des accusations de fraudes lancées à son encontre par des candidats déjà donnés perdants.
Un énième sondage, cette fois-ci de l’Institut indépendant AFRIK-POLL, place le Président Ibrahim Boubacar Kéïta nettement en tête dès le premier tour du scrutin du 29 juillet 2018.
Il s’agit d’un sondage d’opinions réalisé du 3 au 6 juillet 2018 par l’Institut de sondages indépendant Afrik-Pool qui révèle une nette avancée du Président-candidat Ibrahim Boubacar Kéïta au premier tour de l’élection présidentielle. La machine à gagner est plus que jamais enclenchée et fonctionne à plein régime.
Un plébiscite, dès le premier tour, qui n’est pas du goût de ses concurrents déclarés :
A la question « Pour qui comptez-vous voter lors de l’élection présidentielle en Juillet prochain ? », 41,8% des personnes sondées déclare l’intention de porter leur choix sur le Président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK). Le Chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé vient en seconde position avec 25,4% des intentions de vote. Ensuite suivent respectivement : l’ancien Premier Ministre Cheick Modibo Diarra (7,7%), Aliou Boubacar Diallo (5,6%), Dramane Dembélé (3,1%), Housseini Amion Guindo (2,9%) et Oumar Mariko (2,1%).Ce sondage, à l’image de précédents sondages de l’Institut Ipsos et de Guindo’s Institut, confirme un scénario semblable à celui de 2013 où les populations maliennes ont adhéré au projet de renouveau porté par le Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Cette année, «l’enjeu est de consolider les acquis et d’amplifier les réalisations», commente Abou Sidibé, membre du Directoire de campagnes du Président-candidat. «Les populations maliennes ont un grand discernement ; au moment de voter, ils sauront, poursuit-il, séparer le bon grain de l’ivraie».
Ce sondage parle de ballotage favorable au second tour pour IBK
Cette affirmation trouve sa réponse sur la question de savoir « pour qui comptez-vous voter si le second tour devait opposer IBK à Soumaïla Cissé ?», 54,1% des répondants déclarent vouloir voter IBK et 43% pour Soumaïla Cissé, le reste (2,9%) comptent voter blanc.
Si le second tour reste un peu plus serré, le ballotage et les intentions de vote restent clairement en faveur du Président sortant qui présente le projet de société le plus abouti.
Pour le second mandat, l’enjeu est d’amplifier les réussites du programme «le Mali d’Abord » qui s’est traduit par des performances économiques notables avec un taux moyen de croissance du PIB de 5,2% et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables. Avec le programme 2018-2023 “Notre grand Mali avance”, le Président veut laisser une trace pour nos enfants, assure un militant de la première heure.
En meeting ce week-end dans le cercle de Yelimané et dans la Région de Kayes, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a pu compter sur les partis de l’alliance EPM, les membres de l’Association du Cercle de Yelimané Dagakané, les groupements de jeunes et de femmes ont réaffirmé leur soutien indéfectible au Président-candidat et se sont engagés à lui garantir un franc succès .
De la même manière, à Bamako avec des mouvements tels qu’Anwtayé Bouakoyékèlè ko tè, IBK Tanou, au sein de la diaspora et dans toutes les régions du pays, la vague verte/jaune monte et confirme que le président porte toujours l’espoir du redressement pour faire avancer le grand Mali.
Au finish, on peut affirmer sans risque de se tromper que le Président sortant creuse le fossé entre ses adversaires déclarés et lui-même. Ces faveurs sont dues à ses réalisations durant le quinquennat finissant, que même ses concurrents au scrutin du 29 juillet l’ont reconnu à l’image de Niankoro Yeh Samaké, l’ex Ambassadeur du Mali en Inde, candidat à la présidentielle du 29 juillet prochain. Au cours d’une conférence liée au lancement de ses campagnes, il a affirmé sans ambages qu’en termes d’avancées qu’aucun candidat ne peut faire mieux qu’IBK en 2013. Lesquelles avancées restent d’actualités cette année 2018.
Ambaba de Dissongo
Source : L’Observatoire
