Le combat pour la représentativité de la diaspora malienne dans les Institutions de la République a été déclenché pour la première fois par le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM). Pour ce faire, cette association a multiplié les initiatives en faisant des campagnes médiatiques et rencontrant les plus hautes autorités de la République. Aujourd’hui, l’autre association l’emboite le pas en faisant son combat. Il s’agit du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME).
Si la représentativité des Maliens établis à l’Etranger devient une réalité, le mérite revient au CSDM. Cette association dirigée par Mohamed Chérif Haïdara a fait de ce combat son cheval de bataille. Elle est en train de gagner en confiance auprès de la diaspora malienne pour sa belle initiative. Sans tambours, ni trompette, les Hommes de Mohamed Chérif se battent de toutes leurs forces pour la prise en compte du volet représentativité de nos compatriotes de l’étranger par le Gouvernement malien.
Dans cette optique, les Responsables du CSDM ont rencontré le Premier Ministre, le Médiateur de la République, le Chef de file de l’opposition, les organisations de la société civile, … Toutes ces rencontres visent à donner plus de visibilité à leur lutte. Le CSDM ne défend pas ce projet au nom de ses membres, mais pour tous les Maliens vivants à l’étranger qui apprécient à sa juste valeur, d’ailleurs, leur démarche inclusive et participative. Car, il est question de défendre la cause de plus de 4 millions de Maliens qui vivent à l’étranger.
D’entrée de jeu, les personnes concernées expriment leurs reconnaissances au CSDM pour sa belle initiative.
Du coup, la confiance est établie entre cette association et presque tous les Maliens de l’extérieur. C’est cette marque de confiance que ne semble pas vouloir partager l’association sœur qui défend, de son côté, la cause de nos compatriotes établis à l’extérieur. Il s’agit du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) d’Habib Sylla. Cette association fait de la récupération politique en emboitant le pas au CSDM. Chose que dénoncent avec véhémence des citoyens lambda.
« Le HCME se ridiculise en prenant à son compte le combat mené depuis un certain par le CSDM. Malgré les moyens mis à sa disposition par le Gouvernement, le HCME n’a pas songé à défendre la représentativité. Après que le CSDM a lancé le projet, on voit le HCME revendiquer la paternité de la chose. C’est de la récupération politique qui ne dit pas son nom. L’Histoire retiendra que le CSDM a été la première association de défense des Droits des migrants à demander la représentativité de la diaspora dans les institutions étatiques».
Ces propos sont d’un Malien de la diaspora en séjour à Bamako. Il remercie, de passage, le CSDM pour ses initiatives et démarches responsables. Car, personne n’est mieux placée que le migrant lui-même pour défendre les intérêts des Maliens de l’Etranger. Ceci est clair pour tout le monde.
Les arguments avancés par le CSDM sont valables. Primo : leur nombre estimé à plus de 4 millions de personnes. Secundo : leur apport à l’économie nationale estimé à plus de 14% au PIB. L’aide qu’apporte la diaspora est supérieure à toute autre aide venant d’ailleurs : UE, Banque Mondiale, FMI…
Au vu de ces chiffres, il y a nécessité de créer les conditions de réussite des Maliens de la diaspora.
Le HCME s’est réveillé de façon tardive pour négocier quelque chose sans en avoir la paternité. Le ridicule ne tuant pas au Mali, Habib Sylla et ses Hommes peuvent continuer leur récupération politique en s’octroyant la paternité de la représentativité de la diaspora malienne dans les institutions étatiques comme à l’Assemblée Nationale.
Ambaba de Dissongo
Source : L’Observatoire