La Banque Of Africa (BOA) est dans la tourmente. Selon nos sources, un réseau de pirates a pris possession du serveur principal, occasionnant des dégâts incommensurables.
Les faits remontent à un mois après la présidentielle, tenue en juillet-août derniers. Il nous revient de sources proches de la BOA que des pirates ont pris possession du serveur central de la banque. Ils ont opéré des manipulations sur les comptes de plusieurs milliers de clients. Nos sources rapportent que des clients ont été surpris de voir leurs comptes crédités de plus de 100 millions voire un milliard de francs CFA. D’autres ont constaté que leurs comptes sont, au contraire, débiteurs. Pendant cette période, les clients de la banque en voyage, notamment à Dubaï, n’ont pas pu rentrer en possession de leurs avoirs. A Bamako, la Direction de la BOA est incapable de leur faire des mises à disposition pour qu’ils puissent effectuer leurs opérations. Certains opérateurs économiques ont subi des désagréments incalculables. D’autres ont même eu des problèmes avec leurs fournisseurs sur place. A la Direction générale de la banque, la chargée à la communication, Berthé Maïmouna, a mis plus d’une semaine pour nier en blocs ces informations. Ensuite, elle a sollicité une rencontre au siège de la banque, pour discuter. Offre que votre serviteur a déclinée. Nos sources informent aussi qu’il a fallu l’intervention d’ingénieurs étrangers pour calmer la situation. L’on en est toutefois encore à se demander si le problème a été à ce jour définitivement réglé.
Alors, des réponses doivent être trouvées à un certain nombre de questions. Comment une banque comme la BOA peut-elle être aussi légère dans l’entretien du serveur central comportant les données de tous les clients ?
La BOA est-elle une institution bancaire fiable ? Rien n‘est moins sûr.
Pour sûr, beaucoup de clients expriment leur mécontentement et envisagent même de fermer leurs comptes.
A suivre dans nos prochaines parutions comment la BOA a été condamnée à payer plus de 300 millions à Lancéni Diallo, opérateur économique à Kayes.
Nous y reviendrons.
Jean JACQUES
Source: Azalaï Express