La semaine dernière, une liste de plus de quarante personnalités visées par des sanctions pour des faits supposés de corruption et de violations des droits de l’Homme a été publiée par le Trésor américain. Sur cette liste, figure le nom du Malien Karim Keïta, ancien député et fils du défunt ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Mais pour Karim Keïta qui est actuellement en exil et sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par son pays en 2021, il ne s’agit ni plus, ni mois que d’« un lynchage sans raison avérée, au détriment du doute, de l’objectivité que commanderait toute démarche impartiale…», sur son compte twitter.