C’est une évidence. Le projet de loi portant institution de la police territoriale soumis à l’examen du Conseil national de la Transition met la charrue avant les bœufs. Car cette disposition prévue par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger du février 2015, n’est nullement une prérogative de l’Etat central mais plutôt de la région dotée d’une Assemblée Régionale élue au suffrage universel direct.