En dehors du tintamarre provoqué par le vote de la loi électorale par le CNT, dû principalement à l’attitude de défiance du gouvernement, le président de la transition, sans hésiter, l’a promulguée et l’a publiée au Journal officiel. Dès lors que le gouvernement s’était mis dans la logique de contestation de la loi électorale, arguant qu’il ne s’y reconnaît plus (200 articles font l’objet des 92 amendements sur les 227 articles), cet acte du président de la transition met le Premier ministre en mauvaise posture. Comment va-t-il surmonter ce cuisant désaveu politique ?