2910 des 3590 pensionnaires de la Maison d’Arrêt Centrale de Bamako sont en détention provisoire, soit plus de 81% des pensionnaires. Ces chiffres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Mali frisent-ils l’entendement ? A qui profite l’utilisation abusive de cette mesure en droit ? En un mot, à qui profite l’abus ?