Bien que le juge communautaire de l’UEMOA se soit prononcé en faveur du « sursis à exécution » des sanctions financières décidées contre le Mali, les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de cette organisation n’ont jusqu’ici daigné appliquer le droit. D’où des inquiétudes d’un éventuel torpillage de la décision de la Cour de Justice.