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Transition au Mali, le Médiateur de la CEDEAO attendu à Bamako ce mardi 21 décembre

Dans le cadre de la mise en application des dernières recommandations de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le Médiateur de la Cedeao au Mali, Goodluck Jonathan, est attendu à Bamako, ce mardi 21 décembre 2021.

Ce déplacement est une recommandation de la soixantième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue le 12 décembre 2021 à Abuja au Nigeria. Le Président Goodluck est porteur d’un message des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO au Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. Le chef de la médiation sera accompagné du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E.M Jean Claude Kassi Brou.

Selon la Représentation Spéciale de l’organisation au Mali, « ladite visite s’effectue dans le cadre de la mise en application des dernières recommandations de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Mali et fait suite aux missions de suivi antérieures ».

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Rappelons que la soixantième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a pris note d’une communication officielle, adressée par les autorités maliennes à la CEDEAO le 9 décembre, pour l’informer que le chronogramme des élections sera transmis au plus tard le 31 janvier 2022, et pourrait être discuté avec une mission de la CEDEAO. Il est également indiqué dans ladite communication que la loi électorale pour l’organe unique de gestion des élections a été adoptée par le Gouvernement et transmise au CNT.

Dans son communiqué final, la Conférence déplore vivement le fait que l’échéance du 27 février 2022 pour la tenue des élections risque de ne pas être respectée, et demeure préoccupée par les risques pour la région d’une intervention de société de sécurité privée au Mali.

En conséquence, la Conférence a rappelé la nécessité urgente de respecter la date du 27 février 2022 pour la tenue des élections et décidé du maintien des sanctions déjà imposées. « Si à la fin de décembre 2021 aucun progrès tangible n’est réalisé dans la préparation des élections, des sanctions additionnelles seront imposées dès le 1er janvier 2022. Ces sanctions incluront notamment des sanctions économiques et financières », a averti les Chefs d’Etats et de Gouvernement.

Cyril Roc DACK/ Icimali.com

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