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8 ans après le coup d’Etat de 2012 : Moussa Sinko regrette

Huit ans après le coup d’Etat contre le régime démocratiquement élu du feu Président Amadou Toumani Touré, le démissionnaire de l’armée, Gal Moussa Sinko Coulibaly revient à la raison : « Le coup d’État n’est pas la solution des choses. Les militaires ont été poussés et induits en erreur. Les coups d’État ont été des erreurs ».

22 mars 2012, soit à deux mois de la fin du mandat du Président ATT( Paix à son âme), un groupe de militaires a renversé le régime. Parmi les proches des officiers de ce crime imprescriptible,  au sein du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE), l’organe au pouvoir au Mali après le coup d’État par le capitaine Amadou Haya Sanogo, figure Moussa Sinko Coulibaly, alors colonel. Sa nomination au poste de Directeur de cabinet du Président dudit Comité témoignerait de rôle incontournable dans le putsch.

Après son passage à la tête du de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire dans le Gouvernement Cheick Modibo Diarra 2 formé le 20 août 2012, et sa proximité avec le Président alors fraîchement élu, IBK, qui se séparera de lui, le général démissionnaire crée la Ligue Démocratique pour le Changement (LDC). Ce parti s’engage farouchement en opposition en liguant avec l’Espoir Mali-Koura, puis le M5 RFP.

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Les discours belliqueux du président de la LDC contre le régime déchu le 18 aout dernier, lui avaient valu des interpellations par les autorités militaires, et un silence radio pour quelques mois. Un peu plus de trois mois, le président du LDC a rompu le silence. Reçu sur Africable Télévision le vendredi 27 novembre dernier, Gal Moussa Sinko Coulibaly s’est emballé dans un regret absolu des coups d’Etat qui sabotent la bonne marche de la démocratie malienne. « Le coup d’État n’est pas la solution des choses. En 2012, les militaires ont été poussés et induits en erreur. Les coups d’État ont été des erreurs », regrette-t-il.

A en croire à celui que certains qualifient de général « félon », « en 2012, il y avait des insuffisances politiques et sécuritaires ».

Comme solutions aux coups d’État au Mali, le président de la LDC  préconise la relecture des textes électoraux et corriger les lacunes. Car « certains ont créé des partis politiques pour vivre ». « Plus de 200 partis politiques. Quelle solution pour le Mali? », interroge-t-il.

Cyril Adohoun

L’Observatoire

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