Sécurité

Kidal : La CMA fait marche arrière, mais…

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a annoncé, le lundi dernier, qu’elle renonçait à appliquer les nouvelles règles de la vie publique à Kidal édictées de façon unilatérale.

Ainsi, le rôle du « cadi », le juge islamique, aurait-il été privilégié, au détriment des instances étatiques maliennes. La CMA, qui administre la ville depuis plusieurs années, avait annoncé, ces derniers jours, vouloir, par exemple, interdire la consommation de l’alcool ou renforcer le rôle du cadi, le juge islamique, au détriment des instances étatiques maliennes.

Mais, dans un communiqué publié lundi soir, la Coordination des mouvements de l’Azawad, affirme prendre acte de la grande incompréhension suscitée par son projet de renforcer sa présence, son autorité, sur la ville, notamment dans les domaines de la sécurité, de la justice et de la gouvernance.

Le même communiqué affirme reconnaître sur la localité les prérogatives de l’Etat malien. En fait, après l’annonce officielle des nouvelles mesures qui tendaient à montrer que Kidal devenait clairement un Etat dans l’Etat, il y a eu une véritable bronca des autorités maliennes qui ont notamment saisi le comité de suivi de l’Accord de paix d’Alger.

Source: L’Aube

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *