Sur cette ce plateau numérique donnant l’occasion à des internautes intellectuellement mûrs de donner leurs avis sur les questions d’actualité à travers le monde, le sujet du Muta’h ou mariage de jouissance en islam y est actuellement abordé. Débat intéressant que nous vous retraçons. Les intervenants sont cités par leurs initiales.
Pour A.T L la question de Muta’h est diversement interprétée ‘‘ par les courants religieux. Cet internaute se réfère à la chaine de télévision Cherifla tv qui en se basant sur la sourate 4, verset 24 du Coran, confirme que la pratique du Muta’h est reconnue par l’islam.
Ce que dit la la sourate 4, verset 24 ‘‘Et, parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d’Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d’elles, donnez-leur leur mahr comme une chose due. Il n’y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr, car Allah est, certes, Omniscient et Sage’’
Pour les wahabites, et toujours selon A.T le mut’ah été interdit par des Hadiths. Autrement dit, la sourate 4, verset 24 a été abrogée par les Hadits. Comment est-ce possible, s’interroge AT tout en laissant le soin à l’association des ingénieurs polygames polyglottes d’apporter des précisions des éclaircissements sur la question.
A. M se dit l’association des ingénieurs polygames polyglottes, association qu’il présente comme un regroupement dont la ‘‘ première critère d’adhérence est d’être en polygamie, aspirer à la polygamie sans distinction de genre et de religion’’. O.A. M dit avoir envoyé au nom de l’association des questions à des érudits à l’université islamique de Médine sur le sujet de Muta’h, principalement à savoir si un hadith peut abroger un verset du Coran.
La réponse : ‘‘Effectivement Pour les wahhabites un hadith peut abroger un verset du Coran .donc un hadith peut compléter, expliquer et même abroger un verset du Coran ; Effectivement le mut’ah est interdit « puisqu’on parle de mariage a durée déterminée… ». Tout de même le président de l’association des ingénieurs polygames polyglottes, tient à préciser que ‘‘pour le courant chuinte en Iran’’ le Muta’h ‘‘est bel et bien d’actualité’’.
Un hadith peut abroger un verset du Coran ? Cet autre intervenant dans le débat pense que c’est sa première fois de l’apprendre. Ce dernier nous apprend également que le Muta’h ‘‘est pratiqué par les Chiites et rejeté par la plupart des savants musulmans.’’ Selon lui, ‘‘c’est une innovation religieuse introduite après la mort du Prophète.
Verset mal interprété
Nous sommes toujours sur malilink et selon A.S, cet autre intervenant, ‘‘ Il n’y a pas besoin d’abroger ce verset par un hadith pour la simple raison que ce verset ne légalise rien d’autre que mariage normal.’’ : ‘‘Je reviens là-dessus l’accord en question se situe âpres la fixation de la dot (c’est la fixation de la dot qui établit le mariage). L’accord ne se situe pas avant le mariage et ne le remplace pas.’’
Selon ce dernier, le verset est mal interprété et attire l’attention du forum : ‘‘Vous parlez d’une interprétation de verset et non pas du verset lui-même? Dans le verset on parle bien de mariage. Il n’est écrit nulle part le caractère temporaire ou une récompense a la place de la dot…Tout est très clair. Je vous le mets en rouge ici (voir fax simulé, la version arabe du verset en question ).
وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ النِّسَاءِ إِلَّا مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ كِتَابَ اللَّهِ عَلَيْكُمْ وَأُحِلَّ لَكُم مَّا وَرَاءَ ذَلِكُمْ أَن تَبْتَغُوا بِأَمْوَالِكُم مُّحْصِنِينَ غَيْرَ مُسَافِحِينَ فَمَا اسْتَمْتَعْتُم بِهِ مِنْهُنَّ فَآتُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ فَرِيضَةً وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا تَرَاضَيْتُم بِهِ مِن بَعْدِ الْفَرِيضَةِ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيمًا حَكِيمًا
La Sirène