Des fils des Généraux, des Colonels, des Officiers Supérieurs, les candidats les plus offrant, parfois sans Diplôme de Baccalauréat. Voilà l’image des admis de notre Police Nationale à la suite du concours de recrutement de cette année 2018. A quand la fin de l’atavisme?
Notre pays est loin de se soustraire à certains comportements très décriés et qui ne l’honorent pas. En effet, il est ouvert des concours de recrutement dans les différents corps de l’armée et de la sécurité dont la Police nationale. Sur plus de 16000 postulants pour la Police, 750 ont été déclarés ‘’admis’’, le week-end dernier et devraient commencer en principe leur formation courant cette semaine. Ce, après les étapes préliminaires, mais cruciales, que sont les visites corporelles, les épreuves physiques ou sportives.
Si l’objectif primordial de ces premières étapes préliminaires est d’éliminer les candidats hors normes, on assiste, malheureusement, à la promotion de ces derniers au détriment des candidats les plus méritants, les candidats les plus offrants notamment sans Diplôme de Baccalauréat.
Selon des sources concordantes, les résultats du concours n’est pas compatible avec les réalités des épreuves subies, comme l’atteste la liste des déclarés ‘’admis’’. Et notre source déplore les cas graves constatés dans la catégorie «Maintien d’ordre», où des candidats sans Baccalauréat sont déclarés admis.
La tension est palpable. Des candidats malheureux qui n’entendent pas croiser les bras face à cet atavisme caractérisé par la corruption et le népotisme.
Ces discours de rupture selon lesquels ‘’ça ne sera plus comme avant’’ au sein de nos forces armées et de sécurité sont-ils volés en éclats ? Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division Salif Traoré, et le Directeur Général de la police, l’Inspecteur Général de Police, Moussa Ag Infahi, sont-ils en panne d’idées ?
Ces deux hauts Responsables de la Police nationale malienne sont attendus sur ces cas de figures.
D.C.A
Source: Le Soft